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La forte proportion de médecins étrangers inquiète les parlementaires

Un médecin examine une patiente, le 25 septembre 2012 dans le nord de la France
Dans certaines disciplines, les médecins étrangers sont même plus nombreux que les Suisses.
En Suisse, un quart des médecins en exercice viendrait de l'étranger. Une proportion qui inquiète les parlementaires de tous bords, qui plaident pour un complément de formation et des cours de langue afin qu'ils satisfassent au standard helvétique plus élevé.

Un quart des médecins exerçant en Suisse viennent de l'étranger. Dans certaines disciplines, les médecins étrangers sont même plus nombreux que les Suisses, selon les chiffres 2011 de la Fédération des médecins suisses (FMH) publiés dans la "SonntagsZeitung". Cela inquiète des parlementaires de tous bords.

On sait que la Suisse ne forme pas suffisamment de médecins. L'an dernier, la part de ces derniers qui ont été formés à l'étranger a dépassé pour la première fois la barre des 25%. Et ils sont déjà majoritaires dans certaines disciplines.

Standard helvétique très élevé

Selon le conseiller national Toni Bortoluzzi (UDC/ZH), membre de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique, cette situation peut devenir problématique: "dans différents pays, les cours sont nettement plus simples qu'en Suisse".

Membre de la même commission, Ruth Humbel (PDC/AG) abonde dans ce sens. Selon elle, en termes de formation et de qualité, les médecins étrangers n'atteignent souvent pas le standard helvétique. Jean-François Steiert (PS/FR) évoque quant à lui des connaissances linguistiques lacunaires qui peuvent conduire à des erreurs de traitement.

Les élus plaident pour un complément de formation et des cours de langue.

ap/olhor

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