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Le Gripen suédois ne convainc toujours pas les parlementaires

Onze Gripen devraient être livrés d'ici 2019. [Keystone/Urs Flueeler]
La Suisse devrait dépenser 3,126 milliards de francs pour 22 avions. - [Keystone/Urs Flueeler]
La Commission de la politique de sécurité du Conseil national a déploré mardi le manque de transparence et l'attitude générale du Conseil fédéral concernant l'achat du nouvel avion de combat suédois Gripen.

Le torchon continue de brûler entre les parlementaires et Ueli Maurer à propos de l'achat de nouveaux avions de combat. La commission de la politique de sécurité du National est indignée de l'attitude du Conseil fédéral, qui a rejeté ses principales critiques sur le Gripen.

De nombreuses questions restent ainsi encore ouvertes concernant l'achat du nouvel avion de combat suédois Gripen. C'est ce qu'a déploré mardi en conférence de presse Chantal Galladé (PS/ZH), présidente de la commission de la politique de sécurité du Conseil national.

Quid des commandes compensatoires?

La sous-commission chargée de contrôler l'achat devra examiner de près l'accord-cadre signé par le Conseil fédéral avec la Suède. Il s'agira notamment d'éclaircir la question des commandes compensatoires pour l'économie suisse. Les résultats seront probablement disponibles pour fin janvier, estime Chantal Galladé.

Ils pourront alors être communiquées à la commission de la politique de sécurité du Conseil des Etats, qui devrait alors déjà se pencher sur l'achat de nouveaux avions de combat.

Le Conseil fédéral devrait formellement remettre sa proposition au Parlement début novembre. Ce programme d'armement est agendé au printemps à la Chambre des cantons puis en juin au National.

ap/olhor

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Rejet de l'abrogation du service militaire obligatoire

La commission de la politique de sécurité du National a par ailleurs décidé de ne pas s'occuper, pour l'instant en tout cas, de l'affaire du vol de données par un informaticien indélicat du Service de renseignement de la Confédération (SRC). Elle attend le rapport que rendra la Délégation des Commissions de gestion.

Enfin, la commission recommande de rejeter l'initiative populaire du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) "Oui à l'abrogation du service militaire obligatoire", sans lui opposer de contre-projet.

En cas d'acceptation du texte, l'armée aurait de la peine à recruter et l'identification avec l'armée s'en trouverait affaiblie.