Dans certains cantons, des maîtres en début de carrière gagnent aujourd'hui moins que leurs collègues qui ont commencé le métier en 1993, écrit mercredi l'association faîtière des maîtres suisses LCH dans un communiqué.
Les écarts de salaires avec d'autres professions aux responsabilités et qualifications équivalentes peuvent aller aujourd'hui de 10% à 85%. Le métier n'offrant que peu de perspectives de carrière, les maîtres estiment indispensables de leur garantir une rétribution qui soit concurrentielle avec le marché.
Ils demandent que la progression des salaires soit à nouveau ancrée dans la loi dans les cantons où cette obligation a été abrogée. Pour l'association, si l'Etat ne fait rien en la matière, le manque de maîtres s'accentuera encore ces prochaines années. Beaucoup n'hésiteront en effet pas à s'engager dans le privé où ils seront mieux payés.
ats/cab