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Un Suisse sur trois est trop gros

L'Obésité, un nouveau défi pour la recherche médicale. [Fotolia]
Ils sont huit pour cent de la population helvétique à souffrir d'obésité. - [Fotolia]
La très grande majorité de la population suisse se sent en bonne santé. Malgré cela, un bon tiers présente un excès de poids et trois personnes sur cinq manquent d'activité physique, selon l'enquête suisse sur la santé 2007 publiée mardi par l'Office fédéral de la statistique.

Après avoir augmenté ces dernières années, la part de la population de Suisse en surcharge pondérale se stabilise, selon une enquête de l'OFS portant sur 2007. Plus d'un tiers (37%) présente toutefois un excès de poids. De manière générale, une grande majorité se sent en bonne ou en très bonne santé.

Sur les 37% de personnes de plus de quinze ans en situation de surcharge pondérale, 8% souffre d'obésité, écrit mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué. Les hommes (46%) sont bien plus nombreux que les femmes (29%) à présenter un excès de poids.

Toutefois, après avoir régulièrement augmenté depuis 1992 - où elle se montait à 30% - la part des personnes en surcharge pondérale s'est stabilisée entre 2002 et 2007. L'enquête suisse sur la santé montre également que 77% des femmes font attention à leur alimentation, contre 63% des hommes.

Manque d'activité

Parallèlement, la part de la population pratiquant durant ses loisirs une activité physique correspondant aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) est passée de 36% à 41% en cinq ans. Les hommes (43%) sont plus actifs que les femmes (39%) dans la catégorie des 15-34 ans.

Sont considérées comme "actives" les personnes qui transpirent au moins trois fois par semaine suite à une activité physique ou celles qui sont essoufflées pendant au moins une demi-heure et cinq fois par semaine. Selon ces critères, trois personnes sur cinq manquent d'activité physique. Dépression: dans la moyenne européenne La majorité (87%) de la population de Suisse se sent en bonne ou en très bonne santé.

Nombreux sont ceux qui souffrent, sur une période de quatre semaines, de troubles physiques comme des maux de dos (43%), une faiblesse généralisée (42%), des maux de tête (36%), des difficultés à s'endormir (35%) ou des douleurs dans les membres ou les articulations (34%). Les femmes sont davantage concernées que les hommes.

Cas de dépression en hausse

Et les troubles changent avec l'âge. Dès la quarantaine, les douleurs aux membres ou aux articulations augmentent nettement, tandis que les maux de tête deviennent moins fréquents.

Une personne sur cinq présente des symptômes de dépression. Ce taux varie peu selon le sexe, l'âge ou le niveau de formation et se situe dans la moyenne européenne. Le recours à des traitements pour des problèmes psychiques est le plus fréquent parmi la population en âge de travailler, entre 25 et 64 ans.

L'enquête suisse sur la santé est réalisée tous les cinq ans. En 2007, près de 19'000 personnes de plus de quinze ans résidant en Suisse dans un ménage privé y ont participé.

ats/ap/os

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Quatre fois par an chez le médecin

Sur une période d'une année, quatre personnes sur cinq ont au moins un contact avec un médecin. Le nombre annuel moyen de consultations médicales par habitant s'élève à 4,5 pour les femmes et à 3,5 pour les hommes.

Le recours au médecin augmente avec l'âge, plus tôt pour le spécialiste (dès 45 ans) que pour le généraliste (dès 55 ans). Au cours d'une année, 65% de la population consultent par ailleurs au moins une fois un dentiste et 12% sont hospitalisés.

Les 15-24 souvent ivres

Dans la tranche d'âge inférieure, c'est l'alcool qui pose problème. Environ un quart des jeunes hommes de 15-24 ans se soûlent au moins une fois par mois, ce qui représente une proportion nettement plus élevée que celle observée dans l'ensemble de la population (8%).

Par ailleurs, 6% des hommes et 5% des femmes ont une consommation régulière d'alcool représentant un risque moyen ou élevé pour la santé. A l'opposé, 65% de la population ont une consommation d'alcool sans risque et 17% sont abstinents.