Bernard Rappaz a passé une trentaine de jours en détention
dans sa ferme de Saxon (VS). Cela a occasionné essentiellement des frais de
surveillance par une société habilitée pour un montant de 42'000 francs
environ. Le reste se répartit entre les contrôles de police et le matériel pour
sécuriser le périmètre.
Dans le cadre de deux interpellations urgentes issues des
rangs de la droite, la cheffe du département de la sécurité, des affaires
sociales et de l'intégration a encore précisé que le chanvrier valaisan devrait
aussi assumer une partie des coûts induits par son hospitalisation à Genève et
à Berne. Soit en tout quelque 16'000 francs.
Soutien du gouvernement valaisan
Interpellée par les élus sur l'alimentation forcée, Esther
Waeber-Kalbermatten n'a pas pu indiquer comment elle serait pratiquée. "La Cour européenne des droits de
l'homme n'exclut pas qu'elle puisse être menée dans le respect de la dignité
humaine", a-t-elle toutefois précisé.
La conseillère d'Etat a affirmé être soutenue par l'ensemble
du gouvernement valaisan dans ses décisions et ses options dans cette affaire.
Elle a rappelé que "la grève de la faim en milieu pénitentiaire soulève
beaucoup de problèmes et que la législation en la matière est lacunaire".
ats/bkel