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Beat Jans en visite en Valais à la découverte du modèle d'intégration pour les réfugiés

Le conseiller fédéral Beat Jans était en Valais pour visiter plusieurs sites liés à l’asile
Le conseiller fédéral Beat Jans était en Valais pour visiter plusieurs sites liés à l’asile / 19h30 / 1 min. / le 26 avril 2024
Le conseiller fédéral en charge de Justice et Police Beat Jans était vendredi en visite à Sion. L'occasion pour lui de voir comment le canton du Valais s'y prend pour intégrer ses réfugiés à la société.

Après avoir visité les communes de Boudry (NE) et de Chiasso (TI), où la tension liée aux centres pour requérants d'asile a fait la Une des médias à de nombreuses reprises, Beat Jans s'est donc rendu en terres valaisannes.

"Je viens cette fois-ci dans un canton qui me dit que ça fonctionne très bien et qu'on peut résoudre les grands défis et surtout celui de l'intégration des réfugiés. C'est une spécialité", a résumé le conseiller fédéral en charge du Département de justice et police dans le 19h30.

Programme d’insertion professionnelle

En Valais, la spécialité est en fait le programme d’insertion professionnelle cantonal. L'objectif, intégrer les réfugiés dans la vie sociale, dès le départ de leur formation.

"Avant, il y avait peut-être l'habitude de mettre les centres de requérants un peu cachés, loin de tout (...) maintenant, on les forme dans des lieux publics, qui sont ouverts, comme cette buvette (la buvette du Château de Sion, ndlr) qui est très appréciée des Valaisannes et Valaisans, mais aussi des touristes. Il y a donc cet échange, parce qu'on sait qu'il faut former à des compétences mais aussi faire de l'intégration sociale", explique Mathias Reynard, conseiller d'Etat valaisan.

A la buvette du Château, deux réfugiées sont en effet en poste au service: Samia, qui vient d'Afghanistan et qui a dû fuir son pays à cause de la guerre, et Mehrawit, en provenance d'Erythrée. "Je voulais venir travailler, parce que le service je connais bien. J'ai déjà fait beaucoup de stages et du coup ça me fait plaisir de venir travailler ici en attendant de trouver un apprentissage", explique Samia. "Moi, ça me permet d'améliorer mon niveau de français", renchérit Mehrawit.

Des formations qui se révèlent au final très efficaces. Plus de 80% des réfugiés en ayant bénéficié trouvent un travail dans les mois qui suivent.

Reportage TV: Yannick Bacher Adaptation web: ther

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