Les employés suisses aiment les horaires flexibles
Les salariés suisses préfèrent travailler selon un horaire flexible. Mais le chômage partiel ou le travail par rotation ne leur convient pas. Sans surprise, les mères se retrouvent davantage à temps partiel que les pères de famille.
Quelque 65% de la population active suisse bénéficient d'un
horaire flexible ou d'un travail à temps partiel, indique le baromètre suisse des
relations humaines (RH) de l'Université de Zurich et de
l'EPFZ.
Les salariés apprécient la flexibilité, à moins qu'il s'agisse de
réduction de l'horaire de travail (sous la contrainte du chômage
partiel) ou d'un travail par rotation. S'ils sont satisfaits de la
souplesse de leur horaire, ils sont plus loyaux envers leur
employeur et n'envisagent pas de quitter leur poste.
Travail à domicile plébiscité
Selon le baromètre, 17% des employés effectuent un travail par
rotation, disposent d'un contrat à durée déterminée ou composent
avec une mesure de chômage partiel. Ceux qui n'ont pas souhaité une
telle situation souffrent de l'insécurité de leur emploi. Ils
risquent davantage de démissionner.
En ce qui concerne le lieu de travail, le choix s'est
naturellement réduit. Parmi les sondés, un cinquième peut
travailler à domicile. Mais la demande est plus importante: deux
tiers d'entre eux y travailleraient volontiers. Cela profiterait
aussi à leur employeur car ils seraient plus contents, donc plus
fidèles.
Pour ce baromètre RH 2010, 1359 interviews de salariés ont été
réalisées par téléphone de mars à mai 2009, dont 318 en Suisse
romande.
ats/cht
Publié
Modèle familial traditionnel
Le baromètre des RH a étudié également la répartition des tâche professionnelles au sein de la famille.
Il conclut que le modèle traditionnel domine chez les employés. Les mères travaillent à temps partiel et s'occupent des enfants, tandis que la majorité des pères sont employés à temps plein.
Par ailleurs, 12% des salariés sont en charge d'un membre de la famille, comme un parent âgé.