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Le parti d'extrême droite PNOS choisit de se dissoudre

La police bâloise ici face à des militants du Parti des Suisses nationalistes. [Georgios Kefalas]
Le parti d'extrême droite PNOS choisit de se dissoudre / Le Journal horaire / 16 sec. / le 9 février 2022
La formation d'extrême droite Parti national suisse (PNOS) disparaît. Son président Florian Gerber invoque l'absence de grands rassemblements en raison de la pandémie, les structures du parti en piteux état ainsi que sa mauvaise image.

La fin de la formation a été annoncée par le Blick en ligne. Aux dernières nouvelles, le PNOS comptait environ un millier de sympathisants enregistrés.

Florian Gerber a informé les membres du parti de sa décision dans une lettre. La décision de dissoudre les structures du parti a été prise au début de l'année par la direction, a indiqué un porte-parole à Keystone-ATS mercredi soir.

Le Blick cite la lettre du président du PNOS aux membres du parti, datée de vendredi dernier. "Il faut se débarrasser de l'ancien et du désuet", écrit Florian Gerber, appelant les sympathisants du parti à soutenir de nouvelles idées. Un "projet concret à caractère national" serait déjà en cours de réalisation.

Fondé en 2000

Le PNOS a été fondé en 2000. Entre 2005 et 2011, il a compté un membre au législatif de Langenthal (BE). De 2005 à 2008, un politicien du parti a été conseiller municipal à Günsberg (SO).

En 2001, l'Office fédéral de la police a classé le PNOS dans les organisations d'extrême droite. En mai 2021, le Ministère public bâlois a condamné l'ancien chef de la section locale pour propos antisémites. L'homme a écopé d'une peine pécuniaire avec sursis et d'une amende.

ats/asch

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