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La Suisse bien armée pour résister à la crise

Les ennuis de santé de H.-R. Merz font les choux gras de la presse.
Hans-Rudolf Merz a informé le Conseil fédéral sur la crise financière.
Hans-Rudolf Merz a de nouveau informé vendredi ses collègues du Conseil fédéral sur la crise des marchés financiers. Le gouvernement, qui se veut rassurant sur la santé de l'économie suisse, suit attentivement la situation.

S'agissant des conséquences éventuelles sur l'économie
helvétique, le Conseil fédéral constate trois faits, a indiqué
Oswald Sigg, porte-parole du ministre des Finances.

Premièrement, les banques suisses sont suffisamment dotées en
capital propre. Deuxièmement, il n'existe pas d'indice d'une
pénurie du crédit qui pourrait porter préjudice à l'économie
suisse.



Et troisièmement, il n'y a pas d'exagération sur le marché
immobilier suisse, a relaté Oswald Sigg devant les médias. Le
gouvernement livrera de nouvelles informations à ce sujet lundi,
lors de l'heure des questions devant le Conseil national, a t-il
précisé.

Finances publiques saines

Alors que l'UDC demande d'anticiper les conséquences de la crise
financière sur les recettes de la Confédération en réduisant les
dépenses, Hans-Rudolf Merz ne le juge "pas nécessaire pour le
moment", a déclaré le ministre des Finances dans 24 heures .



Le manque à gagner d'un milliard de francs sera en partie compensé
par d'autres branches en pleine santé. "Donc pas de panique pour
les finances de la Confédération", souligne Hans-Rudolf Merz dans
un entretien publié vendredi dans le quotidien vaudois.



De plus, malgré des dépenses extraordinaires, la dette de la
Confédération diminuera "de quelques milliards" cette année et le
budget 2009 prévoit un excédent d'un milliard de francs. Pour
Hans-Rudolf Merz, il n'y a pas non plus de crainte à avoir pour
l'emploi.



ats/dk

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Widmer-Schlumpf oeuvre dans l'ombre

Eveline Widmer-Schlumpf se montre elle aussi rassurante sur la santé de l'économie suisse. A l'instar de son collègue radical, la Grisonne estime que les banques suisses disposent de capitaux suffisamment élevés.

Celles-ci doivent toutefois s'attendre à des réglementations plus sévères à l'avenir. Notamment en ce qui concerne le capital propre, la gestion des risques et les systèmes d'incitation, a-t-elle déclaré vendredi à Zurich.

Eveline Widmer-Schlumpf a caractérisé son dicastère de "département de l'économie de l'ombre". En effet, plusieurs dossiers pilotés par le département de la justice ont des conséquences importantes sur les entreprises et leur capacité d'innovation.

Eveline Widmer-Schlumpf a notamment mentionné la réforme du droit des brevets ainsi que la révision du droit de la société anonyme et du droit comptable. La conseillère fédérale en charge de la justice s'exprimait devant la "Volkswirtschaftliche Gesellschaft Zürich".