La Suisse compte 1253 nouveaux cas de coronavirus détectés

En Valais, à Fribourg ou dans le Jura, cette fin de semaine aurait dû battre au son des tambours du carnaval mais la pandémie en a décidé autrement. Faute de défilés dans les rues, certains comités d'organisation ont tout de même redoublé d'imagination et porté la fête jusque chez les gens.

Ainsi à Monthey, haut-lieu traditionnel du carnaval en Valais, les organisateurs ont mis sur pied des concours de masques et de décoration, proposent un "drive" à confettis et des guggenmusik à la radio. A Sion, le comité a opté pour des box pour revivre à deux, à la maison, les soirées mythiques de la place de la Planta.

Et ce besoin de faire vivre le carnaval dépasse les frontières cantonales, comme en témoigne le défilé lucernois "fait maison" et visionné déjà par plus de 50'000 personnes.

>> Le reportage de Florence Vuistiner dans le 19h30 :

De plus en plus de classes doivent fermer à cause du coronavirus en Suisse, mais un petit groupe de parents d'élèves alémaniques dénonce le manque de transparence des autorités sur la situation épidémiologique dans les écoles. Il a lancé, fin janvier, un site internet visant à répertorier toutes les quarantaines scolaires à travers le pays. Et il en a déjà comptabilisé plus de 200 depuis le début de l'année.

Cette carte n’a rien d’officiel et ses auteurs souhaitent rester anonymes, par crainte de représailles. Tout le monde peut signaler les quarantaines scolaires en apportant une preuve de leur véracité et les alertes viennent désormais aussi de Suisse romande. Les auteurs du site sont mus par la conviction que les écoles jouent un rôle majeur dans la propagation des nouveaux variants du virus.

Le médecin cantonal neuchâtelois Claude-François Robert comprend la démarche, mais il estime que les autorités n'ont pas à rendre publiques ces informations.

>> Voir le sujet du 19h30 :

>> La réaction de la conseillère d'Etat vaudoise Cesla Amarelle :

La pandémie pèse sur le porte-monnaie d'une partie de la population et sur les comptes publics, pour financer les mesures de soutien à l'économie. Mais le système des retraites reste lui très stable. L'AVS et la prévoyance professionnelle ne sont pratiquement pas impactés, du moins à court terme.

>> Plus d'informations dans notre article : La pandémie laisse de marbre le système des retraites

La Suisse a franchi cette semaine la barre des 9000 décès dus au Covid. La plupart des disparus étaient des retraités, dont l'âge médian est de 85 ans. Au-delà du malheur, ce sont autant de rentes qu'il ne faudra plus verser. Le journal Schweiz am Wochenende a récemment estimé à un milliard de francs les économies que cette surmortalité engendrerait pour la caisse AVS.

Pour l'Office fédéral des assurances sociales (OFAS), il est trop tôt pour effectuer une projection concrète des effets de cette surmortalité. "Etant donné que l'AVS dépense environ 50 milliards de francs chaque année, les rentes non payées suite aux décès prématurés de plusieurs personnes de plus de 65 ans durant la pandémie ne représentent qu'une somme insignifiante et trop faible pour avoir un impact sur les finances de l'AVS", affirme à la RTS la porte-parole de l'OFAS Sabrina Gasser.

Pour le vice-président d'Unia aussi, ces rentes non versées relèvent du marginal: "Ce n'est pas cela qui va sauver l'AVS", souligne Aldo Ferrari.

>> Le sujet du 19h30 :

Alors que les fitness sont fermés depuis des semaines, salles et adeptes doivent imaginer des alternatives, comme le sport en extérieur, en ligne ou à domicile. C'est le cas de Frédéric et de Didier, qui témoignent dans le 19h30. Adeptes depuis des années, ils se sont mis désormais au fitness de rue.

Car les coachs n'ont eu d'autre choix que de diversifier leur offre. "Cela m’a permis d’avoir une clientèle plus variée, d’avoir des personnes qui sont venues faire appel à mes services pour continuer leurs pratiques sportives", explique Marie.

Ces nouvelles offres vont sans doute perdurer après la crise sanitaire, mais les propriétaires de fitness n'en restent pas moins inquiets pour les mois à venir.

>> Voir le reportage du 19h30 :

Alain Berset va-t-il assouplir les mesures contre le Covid? Il l'a évoqué dans la presse romande vendredi, après avoir été fortement critiqué notamment par la droite sur sa politique sanitaire.

L'épidémie de coronavirus connaît une lente décrue en Suisse, mais les nouveaux variants ne cessent de gagner du terrain, notamment à Genève. Dans ce canton, le variant britannique est plus présent qu'ailleurs, avec environ 70% des cas. Du côté des autorités sanitaires, pas question de crier victoire dans une telle situation.

"On en paie le prix fort d'un point de vue sociétal et économique. Elle impose aussi d'énormes efforts pour le dispositif d'enquête d'entourage qui est soumis à une très grande charge de travail", explique la docteure Aglaé Tardin, médecin cantonale, dans le 19h30.

Une stabilisation au forceps, qui suffit tout juste à contenir les assauts du virus. "Si on n'avait pas la présence de nouveaux variants, le nombre de cas aurait diminué, et on aurait assisté à une chute des courbes épidémiques comme on l'a eu après la deuxième ou première vague. Alors que cette fois-ci tout est maintenu à un niveau stable, trop élevé", relève Aglaé Tardin.

>> Le sujet du 19h30 :

L'objectif du Conseil fédéral en matière de vaccination pour tous a été fixé à l'été prochain. Les médecins cantonaux craignent cependant qu'il ne puisse pas être atteint.

"Il se pourrait même que ce soit l'automne", a déclaré vendredi soir Rudolf Hauri, médecin cantonal de Zoug et président de l'Association des médecins cantonaux, dans l'émission "Echo der Zeit" de la Radio SRF. La veille, la médecin cantonale des Grisons Marina Jamnicki s'était déjà exprimée en ce sens, aussi sur Radio SRF.

Rudolf Hauri a cité notamment les goulets d'étranglement de l'approvisionnement chez les producteurs de vaccins Biontech/Pfizer et Moderna ainsi que les retards dans l'approbation d'autres vaccins, tels que celui d'Astrazeneca, par l'Institut suisse des produits thérapeutiques Swissmedic.

Les vacances de février démarrent vendredi soir pour les Valaisans, les Genevois et les Fribourgeois. Le tour des Vaudois et des Jurassiens viendra dans une semaine alors que les Neuchâtelois devront patienter jusqu'au 27 février.

Malgré la pandémie, il pourrait donc y avoir du monde ces prochains temps sur les pistes et dans les stations de ski. Pour Sébastien Travelletti, président de Télé-Anzère (VS) et vice-président du Magicpass, il n'y a cependant pas lieu de s'en inquiéter.

"Aujourd'hui, on a pu gérer les flux de personnes", assure-t-il dans l'émission Forum. "Ces flux sont surtout sur les départs des remontées mécaniques de base (…) mais on peut rapidement les diminuer au cours de la matinée", assure-t-il.

Sébastien Travelletti rappelle également que les vacances de février - étalées sur plusieurs semaines - n'affichent jamais les records de fréquentation enregistrés traditionnellement lors des Fêtes de fin d'année. Il souligne encore que le nombre de cas quotidiens a été divisé par quinze en Valais depuis novembre dernier et que les mesures prises sont efficaces: "L'anticipation", dit-il, "a permis de mettre une structure en place pour réguler et améliorer l'accueil client. On fait des efforts importants pour ça".

>> L'interview de Sébastien Travelletti dans Forum :

Les chiffres du Covid-19 continuent à baisser lentement en Suisse. Les autorités sanitaires restent toutefois très prudentes et surveillent l'évolution des nouveaux variants et leurs effets.

Un total de 5549 infections dues aux variants a été signalé jusqu'à vendredi, soit 238 de plus que jeudi. Selon les chiffres de l'OFSP, 2111 cas appartiennent au variant britannique, 90 au variant sud-africain et 3 au variant brésilien. Dans 3339 cas, l'attribution n'est pas possible, mais une mutation est détectée.

Il n'y a pas de systématique à l'échelle nationale dans la recherche des nouveaux variants. Aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), tous les tests PCR positifs sont analysés pour savoir s'il s'agit des nouvelles souches.

Dans d'autres centres, on analyse une partie des tests ou on fait des des échantillonnages. D'après l'OFSP, au moins 60% des tests PCR positifs sont passés au crible. Il reste encore tous les tests rapides qui passent entre les gouttes.

D'après les données de l'Institut de médecine sociale et préventive de l'Université de Berne, les nouveaux variants représentent déjà 80% des cas à Genève et la moitié à Zurich.

>> Les explications dans Forum :

Le canton de Fribourg a choisi la veille des vacances de carnaval pour adresser vendredi une lettre à tous les parents d'élèves du niveau primaire. Le port du masque pour les écoliers n'est pas exclu à partir de la 7e Harmos, soit dès l'âge de 10-11 ans. La Direction de l'instruction publique pourrait prendre une telle mesure si l'évolution de la pandémie l'exige.

>> Lire également : Le canton de Fribourg n'exclut pas le port du masque pour les élèves dès la 7H

Le conseiller d'Etat Jean-Pierre Siggen indique que les autorités veulent préparer le terrain. "La mesure sera déterminée par la progression du variant anglais dans nos écoles. Il est très peu présent, mais il est quand même là. Si l'évolution devient beaucoup plus rapide, ça pourrait être une des 'ultima ratio' qu'il nous faudra prendre", déclare-t-il dans Forum.

Le chef de la Direction de l'instruction publique rappelle que le médecin cantonal a demandé de casser les chaînes de transmission. "Le masque est efficace en la matière", estime Jean-Pierre Siggen.

Ce dernier indique toutefois que les parents auront le dernier mot. "On n'est pas dans une logique conflictuelle vu la situation. C'est la même chose pour les tests, qu'on ne peut pas imposer. Il s'agira de discuter. Si le variant anglais se répand beaucoup plus et cause des cas plus sérieux de grippe, de rhume, auprès des enfants, peut-être que ça fera changer l'avis de certaines personnes très opposées sur le principe."

>> L'interview de Jean-Pierre Siggen dans Forum :

Keystone - Jean-Christophe Bott

>> L'interview de la conseillère d'Etat vaudoise Cesla Amarelle dans le 19h30 :

Le photographe suisse Jonathan Ducrest vient de publier "Lockdown L.A.", un livre pour lequel il a immortalisé une ville de Los Angeles fantomatique en temps de pandémie, au printemps 2020.

Avenues, routes, boulevards et trottoirs déserts défilent alors que la première vague de Covid-19 frappe le monde de plein fouet.

"Quand le lockdown est arrivé vers le 13 mars 2020, il fallait que je trouve rapidement quelque chose à faire comme tous mes projets avaient été annulés. J'ai donc décidé de prendre ma voiture, de conduire à travers Los Angeles pour photographier la ville et la documenter", explique à la RTS Jonathan Ducrest.

>> Entretien avec Jonathan Ducret dans le 12h45 :

>> Lire aussi : "Lockdown L.A.", la Cité des anges immortalisée en temps de pandémie

Le canton de Vaud passe à la vaccination à domicile face au Covid-19. Dès lundi, 1670 personnes vulnérables qui ne peuvent pas se déplacer, ou très difficilement, seront prises en charge.

L'Etat de Vaud explique que 55 infirmières et infirmiers travaillant dans les centres médico-sociaux (CMS) ont été formés pour la vaccination. Ils seront associés en binôme avec des astreints de la Protection civile.

En tout, ce sont 22 équipes qui sillonneront le canton durant un mois pour administrer la première dose. La seconde suivra à partir du 15 mars. "Le nombre de seringues préparées et la planification des tournées sont organisés de manière à ce qu'aucune dose ne soit perdue", précise le communiqué.

Le canton explique qu'il n'est pas possible de s'inscrire pour la vaccination à domicile. C’est l'Association vaudoise d'aide et de soins à domicile qui a identifié les personnes qui peuvent bénéficier de cette prestation.

Concrètement, les différents CMS ont contacté les 24'000 personnes recevant de l'aide et des soins à domicile, âgées de 75 ans et plus ou souffrant de maladies chroniques graves. Sur ce total, il est apparu que 1670 d'entre elles ne pouvaient pas se déplacer, ou très difficilement.

Sur une semaine et jusqu'à mercredi, 113'338 doses de vaccin contre le Covid-19 ont été administrées en Suisse par rapport à la semaine précédente, a fait savoir l'Office fédéral de la santé publique.

En moyenne, 16'191 vaccinations ont été effectuées par jour. Comparé à la semaine précédente, le rythme des vaccinations s'est accéléré de 6%.

Au total, 482'423 vaccinations ont été réalisées jusqu'à mercredi. Cela représente 5,6 doses de vaccin administrées sur 100 habitants en Suisse et au Liechtenstein. Une personne doit recevoir deux doses de vaccin pour être protégée au mieux contre le coronavirus.

Quelque 299'852 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, mais n'ont pas encore été employées. Par ailleurs, 23'750 doses de vaccin sont stockées par la Confédération.

Le canton de Fribourg se donne la possibilité d'introduire le port du masque pour les élèves de 7H et 8H dès la rentrée des vacances de carnaval, le 22 février, en fonction de l'évolution de la pandémie. Une lettre a été envoyée aux parents concernés, a appris la RTS vendredi.

"C’est surtout dans un souci de transparence que nous avons communiqué ces informations aux parents, pour éviter une levée de boucliers", explique Hugo Stern, chef du Service de l'enseignement obligatoire de langue française.

Cette mesure se déciderait au cas par cas et serait ponctuelle, insiste le responsable. "On pourrait imaginer que les élèves d'une classe portent le masque durant deux jours, le temps de recevoir les résultats du test de l'un ou l'une de leur camarade". Et d'ajouter: "Ce n'est pas une mesure idéale mais c'est toujours mieux que de devoir passer par des quarantaines."

Le canton se donne aussi la possibilité de mettre en place l'enseignement à distance pour les classes primaires. Il s'agit de "limiter temporairement les contacts, le temps que le Service du médecin cantonal procède aux analyses et dresse un état de situation claire", expliquent les autorités dans leur lettre aux parents. Un accueil d'urgence est prévu pour les enfants dont les parents ne pourraient pas rester à domicile.

>> Plus d'informations : Le canton de Fribourg n'exclut pas le port du masque pour les élèves dès la 7H

>> Voir aussi le sujet du 19h30 :

La Suisse compte vendredi 1253 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Il s'agit du bilan le plus bas annoncé depuis mardi. Un total de 31 décès supplémentaires sont à déplorer et 93 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 33'017 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 3,8%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 18'756. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,89.

Au total, 782'275 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, dont 482'423 ont été administrées. Depuis le début de la pandémie, 540'727 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 4'674'340 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 9031 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 22'694.

Le pays dénombre par ailleurs 14'305 personnes en isolement et 25'041 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 3536 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

Si vous prévoyez d'aller skier à la Dôle (VD) ce week-end, il ne faudra pas oublier votre test PCR négatif. Le parking de la station est situé sur sol français, or un test négatif est requis pour toute entrée en France, à moins de vivre dans un rayon de 30 kilomètres de la frontière.

Les gendarmes français veilleront au grain à l'entrée du lieu de stationnement de Dappes. Le dispositif mobile a même été renforcé. Ils seront une trentaine à contrôler chaque jour les skieurs à la frontière.

>> Le reportage du 12h30 sur place :

Guy Lefebvre

Depuis lundi, toute personne arrivant en Suisse par les airs doit présenter un test PCR négatif réalisé dans les dernières 72 heures, ainsi qu'un formulaire d'entrée spécial.

Selon le 12h30, presque tous les passagers arrivant de l'étranger à Cointrin possède le fameux sésame. Les rares personnes qui n'en possèdent pas reçoivent une amende de 200 francs et sont signalées au médecin cantonal.

Le constat est un peu plus problématique pour le formulaire spécial, disponible sur le site de la Confédération. Tous les voyageurs ne le savent pas.

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

Le canton du Tessin autorise l'ouverture immédiate des terrasses des restaurants situés sur les pistes de ski. Objectif: favoriser les familles à la veille des vacances de carnaval, alors que les conditions d'enneigement sont excellentes.

Le canton l'a annoncé dans une missive adressée aux propriétaires des installations de remontées mécaniques. En clair, il s'agit de permettre aux visiteurs de se restaurer avec des mets à l'emporter qui peuvent être dégustés sur place, en terrasse, à des tables de quatre personnes maximum. Avant et après le repas, le masque reste obligatoire.

D'autres cantons, aux Grisons et en Suisse centrale, ont déjà franchi le pas il y a une semaine. Dans le canton de Vaud, la seule exception est la terrasse de Glacier 3000 aux Diablerets.

>> Toutes les explications dans le 12h30 :

MARTIN RUETSCHI

Bâle-Ville veut soutenir les personnes travaillant dans le secteur de la culture très impacté par la pandémie en versant des indemnités journalières de manière non bureaucratique. Le canton reprend une idée zurichoise, mais renonce à des contributions de la Confédération.

Zurich veut soutenir les travailleurs du secteur de la culture qui ont été privés de revenus en raison de la pandémie en leur versant un salaire de 3840 francs par mois jusqu'à la fin du mois d'avril. Cette initiative a été annoncée à la mi-janvier.

98 francs par jour

Ça n'a pas empêché le nouveau président de l'exécutif de Bâle-Ville Beat Jans de s'inspirer du modèle zurichois. Le gouvernement bâlois prévoit de verser une indemnité journalière de 98 francs. Afin d'assurer un revenu suffisant pour les familles, il y ajoute une allocation mensuelle de 1250 francs par enfant à charge.

L'exécutif bâlois a approuvé un crédit de 6 millions de francs pour financer l'opération. L'argent provient du fonds de crise constitué pour atténuer les effets de la pandémie sur les secteurs particulièrement touchés par les mesures de lutte contre le virus.

Parmi les plus de 5000 recrues entrées en caserne le 8 février, toutes testées dans les 48 heures, 3% étaient positives au Covid-19, a annoncé le Groupement de la Défense. La grande majorité ne présentait pas de symptômes.

Ce chiffre est une photographie de la situation jusqu'au jeudi 11 février, selon le communiqué. Des examens complémentaires sont menés sur tous les tests positifs pour déterminer les variants du virus.

Mise en isolement

Les personnes positives sont mises en isolement et leurs contacts en quarantaine, conformément aux directives de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), a précisé l'Armée suisse. Vendredi, 162 militaires des services de troupe et des écoles de recrues se trouvaient en isolement et 148 autres en quarantaine.

Les personnes malades avaient été priées de ne pas entrer en service. Pour mémoire, ces plus de 5000 recrues - testées à l'aide d'un frottis nasopharyngé avec analyse par PCR - font partie du second groupe de l'école de recrues d'hiver 2021. Elles avaient commencé par suivre leur formation depuis chez elles.

4% en janvier

Parmi les quelque 8500 recrues et cadres du premier groupe, entrés en service le 18 janvier et également testés dans les 48 heures, 4% étaient positifs au Covid-19.

La commission nationale d'éthique (CNE) est opposée à l'idée d'une vaccination obligatoire contre le Covid-19. Ce serait une atteinte disproportionnée aux droits fondamentaux, a-t-elle indiqué vendredi.

La commission s’oppose aussi à une obligation de vaccination pour certains groupes de la population, notamment le personnel de santé. Prescrire une telle obligation pour des groupes de personnes spécifiques serait "paternaliste et injustifiable", selon son communiqué.

Même sur la question des certificats de vaccination à exhiber pour avoir accès à certaines prestations, la commission estime que des inégalités de traitement entre vaccinés et non vaccinés pourraient uniquement se justifier si la vaccination protège également contre la transmission du virus et si toutes les personnes y ont accès. La question devra être réglée de manière très précise.

La CNE n'exclut pas que, dans certaines conditions, un certificat de vaccination puisse être exigé pour certaines activités. Toutefois, "il est impératif de veiller à préserver les droits fondamentaux de toutes et de tous, à minimiser les éventuelles inégalités de traitement et à satisfaire les besoins fondamentaux de chaque personne."

Les musées genevois suivent le mouvement initié par leurs homologues bâlois et demandent aux autorités à pouvoir rouvrir leurs portes le 1er mars. Ils s'engagent à suivre respectueusement les mesures de protection sanitaires qui leur seraient imposées pour accueillir du public.

"L'art et la culture sont essentiels pour la santé mentale et physique de toutes et de tous", soulignent les responsables des musées genevois. Ils sont convaincus que l'ouverture des musées permettrait à la population de mieux supporter le contexte ambiant, empreint de tristesse et de morosité.

"La gravité de la situation sanitaire n'est évidemment pas remise en question", insistent-ils. En cas de réouverture, les exigences en matière de respect des jauges de fréquentation les plus sévères peuvent être prises en compte, selon l'espace à disposition, relèvent-ils encore.

Les musées sont convaincus de remplir "un devoir éminent à l'égard du mieux-être de la population et de répondre à une demande vitale et fondamentale". Ils estiment qu'aucune exposition virtuelle ne saurait remplacer une visite en présence réelle dans un musée et le rapport direct aux objets.

En 2020, les musées genevois ont connu une baisse de fréquentation de 50%, en raison des fermetures dictées par les autorités au fil de l'évolution de la pandémie de Covid-19, des annulations d'événements, des jauges mises en place, de l'absence de visiteurs étrangers ou encore de la crainte de certaines personnes à sortir.

Les lotos en ligne pourraient faire un carton. Mais la loi fédérale sur les jeux d'argent ne les autorise pas, sauf pour la Loterie romande. Plusieurs sociétés, dont le FC Crissier et l'entreprise coupdesac.ch qui avaient prévu un loto dimanche pour la Saint-Valentin, l'ont appris trop tard, à leurs dépens.

Sise à Berne, la Gespa, l'autorité intercantonale de surveillance des jeux d'argent, explique qu'elle reçoit actuellement un nombre croissant d'informations selon lesquelles, dans les différents cantons, des petites loteries (tombolas, lotos, bingos) sont exploitées tout ou partie en ligne (par exemple via WhatsApp ou Zoom). Or, la loi fédérale n'autorise pas ce genre de pratique, relève Pascal Philipona, membre de la direction.

Dès qu'ils sont organisés en ligne, ces jeux changent de statut pour endosser celui de jeux de grande envergure. En Suisse, les seules entités autorisées à les exploiter sont la Loterie Romande et son pendant alémanique Swisslos, précise le responsable.

Le cadre législatif le veut ainsi. La nouvelle loi sur les jeux d'argent entrée en vigueur début 2019 prévoit que les contrevenants s'exposent à des poursuites pénales, ainsi qu'à une peine pécuniaire jusqu'à 540'000 francs, voire plus si l'auteur agit par métier, avertit Pascal Philipona. Les cantons avaient deux ans depuis cette date pour adapter leur législation.

"C'est l'être ensemble qui me manque le plus - qui nous manque le plus à tous, je crois. Être ensemble par la culture, par la restauration, par les visites de musées", décrit la contrebassiste Jocelyne Rudasigwa vendredi dans La Matinale, face au désert culturel né des mesures de lutte contre la pandémie de Covid-19.

Privée de scènes et de manifestations, à l'instar de tous les acteurs et actrices culturels de Suisse, la musicienne admet "un découragement récurrent, lié à l’incertitude", face aux restrictions qui s'éternisent sans perspectives de sortie.

Réagissant à un sondage récent de la Taskforce Culture – selon lequel 43% des personnes actives dans la culture craignent de devoir quitter leur profession - Jocelyne Rudasigwa évoque une "incompréhension profonde" des milieux culturels.

"Dans la culture, la norme n'existe pas"

"C'est un microcosme, impossible de réunir tous ces professionnels sous une même bannière. Les aides de la Confédération n'arrivent pas aux personnes qui ne sont pas dans les normes. Or, précisément dans ce milieu, la norme n'existe pas", souligne celle qui, par son engagement au sein de la task force Culture, s'évertue à faire entendre la voix de ceux qui font la culture auprès des gouvernements.

La solution, pour Jocelyne Rudasigwa, passe impérativement par une simplification administrative. "Il faut donner un accès direct aux aides sans passer par des complexités administratives."

En se basant sur le salaire des dernières années, ou en instaurant un revenu forfaitaire, comme ce qui se met en place dans le canton de Zurich. "Les initiatives cantonales sont louables, mais il faut que cela soit étendu à toute la Suisse", plaide-t-elle encore.

>> L’interview complète de Jocelyne Rudasigwa dans La Matinale :

Interrogé vendredi dans la presse romande, le ministre de la santé, Alain Berset, a rejeté les critiques après avoir douché les espoirs de réouverture des commerces le 1er mars.

Il laisse toutefois entrevoir certains assouplissements: "Le Conseil fédéral fixera la ligne la semaine prochaine; il y aura ensuite une consultation auprès des cantons", déclare-t-il, précisant néanmoins qu'il faut garder une certaine prudence en raison de la progression des variants du Covid-19.

"Je vois bien que cette situation est insupportable pour ceux qui ont un magasin, un restaurant, un cinéma". Le Conseil fédéral écoute toujours tous les avis, assure-t-il. Mais l'évolution de la situation sanitaire actuelle "comporte des risques importants".

>> Pour plus d'informations : Alain Berset laisse entrevoir des assouplissements sur le Covid-19

Une dose de vaccin, puis une deuxième. A partir de là, c'est à notre corps de jouer pour construire ses défenses immunitaires contre le Covid-19.

Toutefois, tous les systèmes immunitaires ne sont pas égaux. Certains sont plus robustes que d'autres, ou plus efficaces selon le pathogène.

Cela est aussi valable pour la réponse que les anticorps développent face aux vaccins. Mais l'ampleur de la défense acquise dépend également d'autres facteurs, tels que l'âge ou le sexe.

Le système immunitaire des femmes génère par exemple des taux d'anticorps nettement plus élevés pour certains vaccins comme celui qui protège contre la grippe.

>> Toutes les explications dans ce sujet de La Matinale :

Keystone - Emilio Morenatti

Les EMS valaisans lancent un cri d'alarme aux autorités sanitaires: "les résidents doivent retrouver leurs libertés et ce dès aujourd'hui". Il en va de leur santé psychologique après des mois d'isolement imposé par le Covid-19.

Les EMS demandent la levée immédiate de toutes les mesures de protection à destination des pensionnaires vaccinés.

>> Le reportage dans le 19h30 :

>> Les explications d'Eve Rubli Truchard, médecin au CHUV :

Le marché noir de faux certificats de tests au Covid-19 inquiète les autorités. Plusieurs exemplaires ont déjà été interceptés à la frontière suisse.

>> Les explications dans le 19h30 :

>> Tous les détails à lire : Le marché noir de faux tests négatifs au Covid-19 inquiète les autorités suisses

Le marché noir de faux tests négatifs au Covid-19 inquiète les autorités suisses

Les pressions pour une réouverture sont également fortes dans le milieu culturel. Fin janvier, les 19 musées de Bâle ont écrit une lettre ouverte pour demander une réouverture dès que possible. De leur côté, les directions des salles de concerts et spectacles de Bâle ont élaboré un modèle de réouverture qui ne part pas de chiffres abstraits mais de la réalité des salles.

Basé sur les hypothèses d'un hygiéniste, ce modèle montre que même avec un super-propagateur qui aurait contracté un des nouveaux variants, la probabilité d'infection est quasi nulle pour autant que chaque spectateur assis dispose de 4 m2 de surface et que la ventilation assure un renouvellement de l'air de 40 m3 par personne.

"Ouvrez vos restaurants dès le 1er mars, quelles que soient les décisions du Conseil fédéral d'ici-là!"

Tel est l'appel du conseiller national UDC zurichois Roger Köppel. Le rédacteur en chef de la Weltwoche s'est adressé jeudi aux restaurateurs suisses dans une vidéo publiée sur le compte Youtube de l'hebdomadaire.

Pour l'instant, l'UDC semble dans l'embarras à propos de cet appel à la désobéissance civile. Certains renvoient à la pétition en ligne que soutient l'UDC et qui s'intitule "Arrêtons le confinement" alors que d'autres estiment l'appel justifié.

>> Lire également : Plus de 120'000 signatures pour la pétition "Arrêtons le confinement"

Avec sa pétition en ligne, et ses communiqués de presse contestataires, l'UDC veut surtout mettre une forte pression sur le gouvernement pour obtenir un relâchement des mesures.

Pour Caroline Juillerat , co-présidente de Gastro-Neuchâtel, interrogée dans Forum, cet appel "touche à la liberté individuelle. Chacun est libre de faire comme il le désire, notre association, une faîtière apolitique, soutient tous ses membres qu'ils désobéissent ou pas".

A Lausanne, Bruno Carvalho se refuse d'envisager une telle solution en dépit d'une situation financière catastrophique.

"Je ne pense pas qu'il faille partir dans cette direction. Il faut trouver des solutions politiques, déclencher des aides en payant d'abord et en vérifiant ensuite", explique-t-il dans La Matinale.

Pour sauver son établissement, le gérant dit injecter son propre argent. En cause: un restaurant trop jeune pour entrer dans la case des cas de rigueur.

>> Ecouter l'interview de Bruno Carvalho :

Keystone - Peter Klaunzer

Les livres sur la relation parents-enfants se vendent bien depuis le début de la pandémie. Pour le thérapeute de famille Jon Schmidt, rien d'étonnant: le confinement accroît les responsabilités des parents et il est plus ardu de chercher de l'aide hors du cercle familial.

Si vous avez des enfants et que vous avez cherché à améliorer votre relation avec eux à l'aide de livres, vous n'êtes pas seuls, bien au contraire. Alors que pandémie et confinement battent toujours leur plein, ces livres connaissent un fort succès dans les rayons. Les librairies Payot, par exemple, ont enregistré une hausse de 20% des ventes l'an dernier.

Le télétravail et l'école à distance ont mis parents et enfants en contact à la maison beaucoup plus souvent que d'ordinaire, avec les joies et les problèmes que représente cette promiscuité accrue. Or, les difficultés sont parfois lourdes, comme en témoigne la hausse des consultations en pédopsychiatrie.

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

Keystone/DPA - Frank Molter

Quelque 50'000 personnes ont déjà reçu les deux doses de vaccin contre le Covid en Suisse, a indiqué la vice-directrice de l'OFSP, Nora Kronig, lors d'une conférence de presse de la Pharmacie de l'armée. Au total, environ 500'000 personnes ont été vaccinées.

"En comparaison internationale, la Suisse est bien placée", a-t-elle ajouté. "C'est grâce à l'immense travail sur le terrain". Elle a notamment salué les échanges de doses entre cantons qui ont permis d'assurer dans huit d'entre eux la deuxième vaccination. Les retards dans les livraisons liés à une production insuffisante restent un défi.

La pharmacie de l'armée n'était pas prête à faire face à l'énorme défi logistique qu'a représenté l'épidémie de Covid au printemps 2020. Des fautes ont été commises, a reconnu son chef Daniel Aeschbach. Mais l'approvisionnement a été dans l'ensemble assuré.

Face aux nombreuses critiques sur l'approvisionnement de matériel, en particulier les masques, la Pharmacie de l'armée a répondu par une conférence de presse à Berne. Dans l'ensemble, elle estime avoir rempli sa mission. "A aucun moment, il n'y a eu de lacunes d'approvisionnement dont le système de santé aurait souffert", indique-t-elle.

Ressources pas adaptées

Mais les problèmes à surmonter ont été énormes. D'un jour à l'autre, le volume des acquisitions est passé de 16 millions de francs à un chiffre 150 fois plus élevé. Elle a dû en quelques mois commander 550 millions de masques et a pu en acheter 302 millions dont 94% étaient parfaitement conformes, a illustré le divisionnaire Thomas Kaiser, chef de la Base logistique de l'armée (BLA).

Elle a été en outre chargée de tâches nouvelles dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Au début, les ressources, les moyens informatiques et le savoir-faire de la Pharmacie de l’armée n’étaient pas adaptés à une telle tâche. Ces erreurs sont désormais systématiquement analysées et les leçons en sont tirées.

Vaccins livrés dans les délais

Pour les vaccins, 806'025 doses ont été stockées et 775'425 livrées aux cantons, a déclaré Werner Dreyer, chef du suivi de la Base logistique de l'armée. "Toutes les commandes ont été traitées dans les délais", a-t-il souligné. La coopération avec les autorités s'est très bien déroulée.

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Quelque 50'000 personnes ont déjà reçu les deux doses de vaccin contre le Covid en Suisse, a indiqué jeudi la vice-directrice de l'OFSP Nora Kronig. Au total, environ 500'000 personnes ont été vaccinées.

La Suisse compte jeudi 1356 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique. Vingt-deux décès supplémentaires sont à déplorer et 66 malades ont été hospitalisés.

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