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Manifestation pro-Tibet devant le CIO

Une manif avait déjà eu lieu devant le CIO il y a dix jours.
Une manif avait déjà eu lieu devant le CIO il y a dix jours.
Environ 200 manifestants, dont une poignée de Tibétains, ont manifesté vendredi soir devant le Musée olympique à Lausanne pour protester contre l'itinéraire de la flamme olympique et son passage sur le territoire tibétain.

Cette protestation a eu lieu tandis que depuis les Etats-Unis,
G.W.Bush a appelé la Chine au dialogue et à la retenue (lire
l'information ci-jointe).



Les manifestants ont rebaptisé "flamme de la honte" la fête "tout
feu tout flammes" organisée le même soir par le musée. Prévue dans
le cadre de l'exposition "Bejing 2008", la fête célébrait
l'allumage de la flamme olympique la semaine dernière en Grèce. Au
programme: des spécialités culinaires chinoises, un spectacle son
et lumière avec DJs chinois venus de Pékin. Les feux d'artifice
prévus ont été annulés au dernier moment.

"Pas de flamme(s) au Tibet", pouvait-on lire sur une banderole.
La manifestation se voulait un appel au Comité international
olympique (CIO) afin qu'il renonce à faire passer la flamme
olympique par le territoire tibétain, qu'il contribue à nouer le
dialogue entre la Chine et le gouvernement tibétain en exil ainsi
que le dalaï-lama.

Droits de l'homme à respecter

Les manifestants demandaient aussi au CIO d'intervenir auprès de
la Chine pour qu'elle apporte des preuves d'améliorations de la
situation des droits de l'homme au Tibet avant les JO.



Les Tibétains en exil ont rebaptisé "flamme de la honte", la fête
organisée par le Musée olympique en raison notamment du "silence"
du président du CIO Jacques Rogge, alors que des violences sont
survenues au Tibet ces dernières semaines.



"Mais il n'est pas trop tard pour que le CIO sorte de son mutisme
et agisse en faveur du Tibet, de ses idéaux, de sa propre image, de
ses intérêts financiers et de l'image du sport mise à mal depuis
quelque temps".



Mardi dernier, près de 600 manifestants tibétains s'étaient déjà
rassemblés pacifiquement devant le siège du CIO à Lausanne pour
remettre un appel écrit à son président. Ils lui demandaient
notamment de prendre position face à la Chine, pays hôte des JO,
après les violences survenues ces derniers temps contre des
Tibétains.



ap/ats/hof

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Réaction chinoise à Genève condamnée

Le DFAE a jugé inadmissible le comportement des gardes de l'ambassade chinoise auprès de l'OMC à Genève, qui s'en sont pris mardi à une équipe de la TSR et un militant pro-tibétain en dehors de l'enceinte de la mission. Les journalistes voulaient filmer des graffiti sprayés sur les murs de l'édifice.

Le Département fédéral des affaires étrangères "a signifié aux autorités chinoises que toute intervention de cette nature de personnels de sécurité de ses représentations en Suisse n'est pas admissible et qu'il attend qu'une telle intervention ne se reproduise plus à l'avenir", a indiqué vendredi le porte parole Jean-Philippe Jeannerat.

Pour le DFAE, l'intervention des agents de sécurité à l'encontre des journalistes de la Télévision suisse romande n'est "pas conforme au droit". Il rappelle que, en vertu du droit international, c'est à la Suisse, donc aux forces de police des cantons, d'assurer la sécurité des représentations diplomatiques et consulaires sur son territoire.