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Attention au changement d'heure: ce matin à 3h, il était à nouveau 2h

Le passage à l'heure d'hiver bousculera cette année encore les horloges circadiennes
Le passage à l'heure d'hiver bousculera cette année encore les horloges circadiennes / 19h30 / 2 min. / le 24 octobre 2020
La journée de dimanche dure une heure de plus: ce matin à 3h, il fallait reculer les horloges à 2h. L'abolition du changement d'heure annuel est au coeur des débats en Europe, mais aucune décision n'a encore été prise.

Le changement dʼheure à fin octobre est souvent associé au passage à l'heure d'hiver. "Mais en réalité, il n'y a que le temps normal et lʼheure d’été", souligne l'Institut fédéral de métrologie (METAS) dans un communiqué publié mardi. Lʼheure normale effective en Suisse est, depuis plus de 125 ans, lʼheure dʼEurope centrale.

L'heure d'été existe en Suisse depuis 1981. Elle avait été introduite pour harmoniser les horloges helvétiques avec celles des pays voisins. "Cette décision a surtout été motivée par des raisons économiques", note le METAS, puisqu'une différence temporelle peut avoir des conséquences sur les transactions commerciales ou les transports, par exemple.

Rebelotte dans 6 mois

L’éventuelle abolition du changement d’heure annuel fait actuellement l’objet de discussions politiques, en Suisse mais aussi au sein de l'Union européenne. En mars 2019, le Parlement européen avait demandé que le passage à l'heure normale soit supprimé dès 2021. Toutes les décisions n’ont toutefois pas encore été prises, tant sur le plan de lʼUnion européenne que dans chaque État.

Jusqu’à nouvel avis, la réglementation actuelle reste en vigueur, souligne le METAS. Le dimanche 28 mars 2021, nous passerons donc de nouveau à l’heure d’été.

ats/asch

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Echec de l'initiative pour rester à l'heure d'hiver

En Suisse, un comité dirigé par la conseillère nationale Yvette Estermann (UDC/LU) et Armin Capaul, père de l'initiative des vaches à cornes, avait lancé une initiative pour abolir le changement d'heure. Mais elle n'aboutira pas. Deux mois avant le délai, elle n'a récolté que la moitié des 100'000 signatures nécessaires.

La Lucernoise aurait voulu imposer l'heure d'hiver durant toute l'année. La crise du coronavirus a mis des bâtons dans les roues de son texte. "Les gens ont actuellement d'autres problèmes."