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Christophe Darbellay, à demi-mot

Christophe Darbellay se présentera-t-il le 12 décembre?
Christophe Darbellay n'écarte aucun scénario pour le 12 décembre
Le président du PDC Christophe Darbellay a évoqué à demi-mot son propre nom avant l'élection du Conseil fédéral de mercredi. Il dit n'être pas candidat mais n'avoir encore jamais refusé une élection.

Au cas où personne n'obtiendrait de
majorité absolue lors d'un premier tour et que Christophe Darbellay
recueillerait des voix, il ne se retirerait pas, déclare-t-il dans
un entretien publié par la SonntagsZeitung . Il évoque une
"preuve de confiance du Parlement quand on reçoit des voix".

Doris Leuthard pour l'instant

Mais pour l'heure, le parti ne présente officiellement que Doris
Leuthard à l'élection de mercredi. Seule la ministre de l'Economie
est candidate, "sauf surprise de dernière minute", a dit Christophe
Darbellay dans une interview publiée samedi par Le Temps.



Si le conseiller aux Etats fribourgeois Urs Schwaller se
présentait, Christophe Darbellay le soutiendrait. "Aujourd'hui, ce
serait son heure", glisse-t-il. De son côté, le Fribourgeois exclut
ce scénario dans la presse et juge peu probable que le PDC présente
un autre candidat PDC dans la course.

Décision mardi

Le PDC arrêtera sa stratégie mardi, lors de la séance du groupe
parlementaire, élargi depuis le ralliement des Verts libéraux et
des Evangéliques. Urs Schwaller, chef du groupe, a été chargé
d'auditionner les conseillers fédéraux. Il a rencontré entre autres
Christoph Blocher mardi soir, précise Christophe Darbellay. Il
rapportera le résultat de l'entretien au groupe, qui se déterminera
à bulletins secrets sur les personnes qu'il souhaite
soutenir.



Le PS a lui déclaré que sa stratégie ne pourrait être décidée en
détail que lorsque l'attitude du PDC serait claire. L'écologiste
Ruth Genner a pour sa part affirmé que Luc Recordon se retirerait
"si une candidature bourgeoise valable était présentée".



Pour l'UDC et le PDC, l'attitude est plus claire: ils soutiendront
les candidats des autres partis gouvernementaux, à condition que ce
soit réciproque.



ats/mej/boi

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Plus difficile dans deux ans

Pour la reconquête d'un deuxième siège gouvernemental par le PDC, Christophe Darbellay estime qu'"il sera peut-être plus difficile d'aller le chercher dans deux ans", lors du départ présumé de Pascal Couchepin.

"Il ne s'en ira pas n'importe quand. Il choisira le moment auquel il sera assuré qu'un radical lui succédera", relève le président du parti.

La vice-présidente du PDC Brigitte Häberli a elle plaidé à la TV alémanique pour attendre une vacance du côté du PRD. Le PDC ne doit pas se laisser mettre la pression par la gauche, a-t-elle déclaré.

Conseiller d'Etat en 2009?

Pourtant, samedi, Christophe Darbellay évoquait qu'il envisage plutôt son avenir dans l'exécutif cantonal.

Mentionnant qu'il était en train de réfléchir à une éventuelle candidature au Conseil d'Etat valaisan en 2009: "Mon choix n'est pas fait. Et je ne compte pas me précipiter", disait-il dans la presse de samedi.