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Pauvreté: familles monoparentales surexposées

Les enfants de 0 à 15 ans représentent 30% de l'aide sociale.
Les mères seules sont fortement exposées à la pauvreté
Une famille monoparentale sur quatre est pauvre, selon une étude publiée mardi par Caritas. Les parents élevant seuls leurs enfants sont quatre fois plus nombreux que la moyenne à devoir recourir à l'aide sociale.

Les familles monoparentales dépendent fortement des prestations
sociales de l'Etat qui peinent toutefois à répondre aux besoins de
manière suffisante, souligne Caritas.

L'étude de l'organisation présente aussi des revendications.
Caritas demande ainsi la création de mesures d'intégration
destinées aux parents au chômage permettant soit un travail à temps
partiel soit la prise en charge des enfants. D'autre part, une
harmonisation fédérale de l'avance et du recouvrement de la
contribution d'entretien est "primordiale".

Femmes plus exposées

L'organisation souhaite également que la politique fiscale
tienne mieux compte des difficultés des familles monoparentales.
Celles-ci devraient, par exemple, pouvoir déduire les frais
effectifs engendrés par la charge des enfants. La Suisse compte
actuellement 160'000 parents élevant seuls leurs enfants. Ils
doivent assumer les tâches éducatives, leur activité
professionnelle, ainsi que les obligations domestiques et
administratives.



Les familles monoparentales représentent environ 15% des familles.
Selon l'étude, 85% des parents seuls sont des femmes. Elles sont
exposées à un risque de pauvreté plus important car elles
"continuent d'être moins bien rémunérées que les hommes" et
beaucoup d'entre elles travaillent à temps partiel.



En Suisse, "la pauvreté est une question de domicile", souligne
encore Caritas. La différence de fiscalité d'un canton à l'autre
"engendre des inégalités du revenu disponible" pour les familles
monoparentales.



ats/kot

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Joli bas de laine pour les ménages

Le patrimoine financier par habitant s'élevait à 167'000 francs en moyenne en Suisse à la fin 2006, soit le plus haut niveau jamais enregistré, a indiqué la Banque nationale suisse mardi.

Le patrimoine financier net des ménages a progressé de 93 milliards sur un an, pour atteindre 1261 milliards.

Les trois quarts de cette hausse sont dus à des gains en capital grâce à la forme de la bourse.

Les assurances et caisses de pension (43%) sont le principal capital, suivis des dépôts en banque (24%) et des actions (14%).

Les passifs financiers des ménages, constitués à 90% par des hypothèques, atteignaient 604 milliards, en hausse de 26 milliards.