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L'Union des étudiantes et étudiants de Suisse veut être inscrite dans la loi

Des étudiants dans un amphithéâtre. [Keystone - Martial Trezzini]
La faîtière des étudiants de Suisse veut être inscrite dans la loi / La Matinale / 1 min. / le 17 juin 2020
L'Union des étudiantes et étudiants de Suisse (UNES) veut renforcer la participation estudiantine dans les prises de décisions. Des élus demandent mercredi l'inscription de l'UNES dans la loi.

Les élus socialistes Elisabeth Baume-Schneider et Mathias Reynard déposeront mercredi deux motions qui demandent la création d'un comité d'étudiantes et d'étudiants dans le Conseil des hautes écoles.

Aujourd'hui, l'UNES est certes déjà consultée, mais cela n'est pas systématique, souligne la conseillère aux Etats Elisabeth Baume-Schneider. Pour la Jurassienne, l'Union doit être reconnue comme un véritable partenaire.

"Les étudiantes et étudiants font vraiment partie du coeur de la démarche de formation et on se doit de les impliquer, de les entendre. Avec cette intention de leur donner une lisibilité et une visibilité dans la loi, ils auraient un statut plus institutionnel et leur voix serait reconnue du point de vue national."

Des propositions concrètes

Pour Nino Wilkins, membre du comité de l'UNES, l'un des enjeux est de pouvoir faire des propositions concrètes à la Conférence suisse des hautes écoles.

"On trouve problématique de toujours devoir lutter pour pouvoir participer aux discours. Nous les étudiants, nous sommes ceux qui vivons la réalité sur le terrain et nous sommes les personnes qui sont les plus concernées par les décisions des hautes écoles. Ils ont un grand intérêt à nous écouter, pour savoir ce qui marche bien et où il y a des possibilités d'amélioration."

Grâce à un nouvel ancrage dans la loi, les étudiants espèrent pouvoir mieux défendre des revendications telles que la durabilité dans les hautes écoles, la participation à la mobilité internationale ou encore le renforcement des bourses.

Camille Degott/asch

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