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Femmes radicales: Jacqueline de Quattro élue

Jacqueline de Quattro a dû accepter un compromis avec les communes.
Jacqueline de Quattro succède à la Glaronaise Marianne Dürst.
Jacqueline de Quattro a été élue samedi à Coire à la présidence des Femmes radicales. La conseillère d'Etat vaudoise était l'unique candidate en lice. De son côté, Josef Zisyadis passe le témoin après 25 ans à la tête du POP vaudois.

Même si beaucoup de choses ont été réalisées en matière
d'égalité, il reste encore du pain sur la planche, notamment dans
le domaine de l'économie, a déclaré en substance Jacqueline de
Quattro à l'issue de son élection.

Politique conséquente

La Vaudoise veut s'engager pour une «politique conséquente de
centre-droit», a-t-elle indiqué. Mieux concilier famille et
travail, l'égalité salariale entre hommes et femmes et la
représentation de ces dernières à tous les échelons de l'entreprise
figurent parmi les priorités de la nouvelle présidente.



Au conseil d'Etat vaudois depuis moins d'une année, Jacqueline de
Quattro a su faire sa place à la tête du Département de la sécurité
et de l'environnement. L'avocate de 47 ans y a montré de grandes
capacités de travail et d'écoute, n'hésitant pas à trancher dans le
vif si nécessaire.

Ancienne championne de judo

La carrière politique de cette parfaite bilingue née à Zurich et
ancienne championne suisse de judo a connu un décollage fulgurant.
En 2006, elle accède à l'exécutif de La Tour-de-Peilz, après trois
législatures au législatif et un passage éclair au Grand Conseil.
L'année suivante, elle est confortablement élue au gouvernement
vaudois alors qu'elle est à peu près inconnue au niveau
cantonal.



De son côté, la sortante Marianne Dürst n'a pas mâché ses mots à
l'égard de son collègue de parti Hans-Rudolf Merz. Et de qualifier
de «misogyne» l'abandon de son projet de révision du système de
l'imposition des couples mariés, annoncé vendredi par le conseiller
fédéral.



ats/hoj/tac

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POP: Josef Zisyadis passe le témoin

Après 25 ans à la tête du POP vaudois, Josef Zisyadis a lâché samedi les rênes de son parti. Il a été remplacé au poste de secrétaire cantonal par Damien Wirths, un étudiant lausannois de 23 ans.

La direction politique a également été renouvelée par les 77 délégués au congrès cantonal rassemblés à la Croix-sur-Lutry (VD). Le comité directeur compte 18 membres, dont onze nouveaux. La moitié d'entre eux ont moins de 30 ans.

Figure emblématique du parti depuis plus de deux décennies, Josef Zisyadis s'est déclaré content d'avoir passé le témoin. «Je pars tranquille. C'est la première fois que je sens un renouvellement aussi fort», a-t-il déclaré.

Le congrès a adopté les nouvelles orientations du parti. Trois priorités sont fixées: combattre la pauvreté, défendre les acquis sociaux et développer les zones de gratuité. Les délégués ont décidé du lancement d'une initiative populaire pour inscrire dans la Constitution vaudoise un droit à un salaire minimum.

Autre signe d'un changement d'ère, le congrès s'est prononcé pour la création d'un nouveau parti qui rassemble les mouvements à gauche du Parti socialiste et des Verts.