Les chimistes ont analysé une truffe fraîche, une conserve de
truffe blanche et douze autres produits tels que des raviolis aux
truffes, du risotto aux truffes ou du beurre aux truffes, tous
achetés chez différents grands distributeurs. Seule une fondue aux
truffes a trouvé gré à leurs yeux.
La réglementation alimentaire en Suisse exige des déclarations
très claires pour la truffe. Un produit vendu sous l'appellation
«granulé de truffe blanche» s'est révélé être de la maltodextrine
ne contenant que 7% de truffe, selon un rapport publié par le
laboratoire bâlois.
Arôme bon marché
De plus, la truffe utilisée dans le produit n'était pas la
blanche - la plus chère - mais une autre. L'étiquette des
ingrédients le mentionnait correctement, mais il y manquait en
revanche l'arôme synthétique et bon marché de truffe blanche, arôme
détecté par le laboratoire.
Divers autres produits ne mentionnaient pas non plus ce composant,
comme l'exige la loi. De plus, deux huiles à la truffe portaient
une image d'une truffe blanche alors qu'elles contenaient un arôme
synthétique. Cette pratique est également interdite.
ats/sch
Saucisse de veau à la volaille
Les laboratoires cantonaux bâlois et argovien ont de leur côté découvert de nombreuses irrégularité dans la confection des saucisses de veau.
Sur 29 échantillons, 12 n'étaient pas en ordre.
Les échantillons provenaient de 22 boucheries, trois grands distributeurs et deux épiceries sises dans les deux cantons.
Ainsi, neuf échantillons contenaient trop peu de viande de veau. Un autre contenait trop de viande de volaille, non déclarée. Les déclarations de deux échantillons étaient incorrectes.