Les jeunes n'aimaient en effet pas leurs nouveaux habits. Des
vêtements contemporains avaient été choisis pour le projet pilote.
Mais ils n'ont pas été acceptés comme uniforme scolaire, a expliqué
dimanche dans la «NZZ am Sonntag» le directeur de l'école Léonhard
de Bâle, Christian Griss.
Il a donc décidé de mettre un terme à l'expérience en mars. Selon
lui, les jeunes seraient plus favorables à un uniforme scolaire
plus classique.
Objectif de désendettement
Le test avait été prévu pour six mois, mais lors de sa
présentation, le directeur n'avait pas exclu de le poursuivre
jusqu'aux vacances d'été.
Le projet avait surtout été soutenu par le service de
désendettement Plusminus. Il en attendait pour les élèves un
allègement de la pression à s'acheter des vêtements chers.
ats/het
Evaluation en cours
L'Institut de psychologie de l'Université de Bâle a évalué la question de l'uniforme scolaire. Les premiers résultats de cette évaluation externe seront publiés dans quelques mois.
Le projet pilote avait suscité un grand intérêt, plusieurs cantons s'étant intéressés à l'introduction d'un uniforme scolaire.