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Le PLR choisit le ticket Burkhalter/Lüscher

Le Genevois Christian Lüscher et le Neuchâtelois Didier Burkhalter sont les candidats officiels du PLR.
Le Genevois Christian Lüscher et le Neuchâtelois Didier Burkhalter sont les candidats officiels du PLR.
Le PLR a fait son choix: il présente le conseiller aux Etats neuchâtelois Didier Burkhalter et le conseiller national genevois Christian Lüscher à la succession de Pascal Couchepin. Le groupe parlementaire a décidé ce ticket vendredi soir après avoir entendu les candidats en lice.

Didier Burkhalter a été nommé au premier tour, a indiqué la
cheffe du groupe Gabi Huber. Il a en revanche fallu attendre le 3e
tour pour que Christian Lüscher sorte comme deuxième candidat. Le
groupe a donc écarté le Vaudois Pascal Broulis et la Genevoise
Martine Brunschwig Graf.



"Je suis content que le parti a eu le courage de présenter deux
candidats forts", a déclaré le président du PLR Fulvio Pelli. A la
question de savoir si ce ticket n'était pas trop à droite pour la
gauche, il a rétorqué que le Parlement devait "maintenant faire un
choix politique", à savoir s'il veut maintenir la stabilité et la
concordance ou provoquer un changement fondamental en élisant un
PDC.

Fulvio Pelli hors-jeu

Quant à savoir si lui-même restait candidat, Fulvio Pelli a
répondu "que le jeu est fait et qu'il n'y a absolument plus de
candidature Pelli". Le groupe s'est néanmoins interrogé s'il devait
le lancer dans la course, comme le lui demandait la section
tessinoise du PLR.



Après un vote, dont la cheffe de groupe Gabi Huber n'a pas voulu
donner le résultat, la majorité a estimé qu'il valait mieux qu'il
reste président du parti pour mener ce dernier aux élections
fédérales de 2011.

Décision en toute liberté

Interrogée pour savoir si les relations
avec les autres partis avaient dicté le choix du groupe, Gabi Huber
a répondu que des discussions avaient eu lieu mais que celles-ci
n'avaient pas eu d'influence. "Le groupe a pris sa décision en
toute liberté", a ajouté Christian Lüscher.



Pour la vice-présidente du parti, la Vaudoise Isabelle Moret,
ainsi que pour Fulvio Pelli, le manque de connaissance d'allemand a
certainement défavorisé Pascal Broulis, qui s'est éclipsé à la fin
de la réunion. Mais avec cette candidature, il est désormais connu
et il a le temps d'apprendre l'allemand avant qu'on réentende
parler de lui, a dit Fulvio Pelli.

Les Verts renoncent

Les autres partis gouvernementaux se sont aussi réunis vendredi.
Sans surprise, le groupe PDC-PEV-Verts libéraux a décidé à
l'unanimité de partir à l'attaque du siège libéral-radical. Et par
40 voix contre 1, il a décidé de ne présenter qu'un seul candidat
qui sera choisi le 8 septembre, a-t-il annoncé à l'issue de sa
séance.



Le groupe devra choisir entre deux PDC fribourgeois, si aucun
nouveau candidat ne s'annonce d'ici le 31 août: le conseiller aux
Etats Urs Schwaller, largement favori, et le conseiller national et
vice-président du parti Dominique de Buman.



Les Verts ont pour leur part définitivement renoncé à se lancer.
Le groupe a estimé que le moment n'était pas propice. "Nous allons
donc mettre tout notre poids pour soutenir le candidat qui est le
plus proche de nous", a expliqué le président du parti Ueli
Leuenberger sur les ondes de la RSR sans toutefois donner de
nom.



"Dans le pire des cas on va éviter la personne qui est la moins
écologique et la moins sociale", a-t-il encore déclaré.

L'UDC hésite

Au sein du groupe parlementaire UDC, de plus en plus de membres
veulent lancer le Fribourgeois Jean-François Rime dans la course,
faisant ainsi monter le prix de son soutien au candidat du PLR. Le
groupe n'entend toutefois prendre sa décision que le 8 septembre au
plus tôt, a-t-il indiqué au terme de sa rencontre.



Quant au PS, il entend mener une première discussion sur
l'élection au Conseil fédéral du 16 septembre samedi.



ats/lan

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