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Kaspar Villiger sort un livre sur la Suisse

Villiger admet que ce sera dur de dissocier ses tâches actuelles des précédentes.
Villiger admet que ce sera dur de dissocier ses tâches actuelles des précédentes.
"Je n'ai pas voulu écrire mes mémoires", mais une réflexion sur la politique suisse, a expliqué le nouveau président de l'UBS et ex-conseiller fédéral Kaspar Villiger en présentant à la presse le livre qu'il a écrit.

Dans son ouvrage, qu'il considère comme sa dernière contribution
politique avant de se consacrer entièrement à la présidence de
l'UBS, Kaspar Villiger livre sa vision de la démocratie suisse.

Avant l'UBS

Intitulé "eine Willensnation muss wollen" ("Une nation issue
d'une volonté commune doit vouloir"), ce livre de 260 pages marque
le trait final sur ses activités politiques. L'ouvrage a été rédigé
avant que Kaspar Villiger ne sache qu'il deviendrait président du
conseil d'administration de l'UBS.



"Je vais m'efforcer de ne pas être un président politique et de
séparer ce nouveau rôle de mes tâches précédentes", a-t-il promis,
tout en reconnaissant que ce serait difficile. L'ancien chef du
Département fédéral des finances et du Département fédéral de la
défense a écrit l'ouvrage avant que la crise s'installe en Suisse,
a-t-il relevé.

Sur la durée

Même si l'économie domine actuellement, l'auteur a voulu mettre
l'accent sur la politique. "Il ne faut pas perdre des yeux ce qui
est fondamental", a-t-il dit, estimant que ses propos seront encore
valables dans un an.



Kaspar Villiger, qui avoue avoir écrit le livre un peu pour lui,
espère néanmoins qu'il touchera des lecteurs en Suisse, ainsi qu'à
l'étranger, pour une meilleure compréhension de la Suisse. Reste
qu'il faut avoir des connaissances en allemand pour se plonger dans
ses idées. Aucune traduction en français du livre publié aux
éditions NZZ Libro n'est prévue pour l'instant.



ats/mej

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L'UBS n'est jamais très loin

Bien qu'il ait voulu que l'UBS ne soit pas le sujet du jour, Kaspar Villiger s'est néanmoins exprimé sur la banque et l'aide accordée à celle-ci par la Confédération.

Il a défendu la politique du Conseil fédéral dans ce dossier. "Dans une situation de crise, un gouvernement doit agir de manière non conventionnelle". Mais cela ne doit pas être la règle, a-t-il concédé.