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Libre circulation: l'économie plaide le oui

Gerold Bührer (economiesuisse), fervent partisan de la libre circulation.
Gerold Bührer (economiesuisse), fervent partisan de la libre circulation.
Les grandes organisations économiques soutiennent la reconduction de la libre circulation avec l'UE et son extension à la Roumanie et la Bulgarie. Un non le 8 février aurait des conséquences désastreuses, ont-elles mis en garde.

Il en va de l'avenir de la place économique suisse : un refus
des accords bilatéraux aurait des conséquences dommageables pour
beaucoup d'entreprises, a souligné mercredi Gerold Bührer.

Un emploi sur trois est dépendant du commerce avec l'Union
européenne, a rappelé le président d'economiesuisse. Or, les
accords bilatéraux avec l'UE garantissent un accès équitable aux
marchés européens.

"Scénario catastrophe"

Alors que la conjoncture économique se dégrade, la situation
serait plus difficile pour les entreprises suisses en cas de rejet
de la libre circulation des personnes. La Suisse se trouverait
alors en position de faiblesse à Bruxelles, ce qui n'est pas dans
son intérêt.



En outre, l'ouverture de nouvelles négociations bilatérales avec
l'UE, comme le demande l'UDC, serait liée à la prise en compte de
nouveaux domaines comme la fiscalité et le secret bancaire. La
position helvétique s'en trouverait fragilisée.



L'Union suisse des arts et métiers, qui représente les petits
patrons, appelle également à voter oui le 8 février prochain. Les
PME comptent parmi les principaux bénéficiaires de la dynamique
engendrée par les accords bilatéraux, a plaidé son vice-président
Dino Venezia.



Selon lui, l'abrogation de l'accord sur la libre circulation
serait un "scénario catastrophe". Les organisations membres de
l'USAM ont constaté que la libre circulation des personnes, malgré
le sombre tableau brossé par ses adversaires, n'a conduit ni à une
immigration en masse, ni au dumping salarial, ni au tourisme
social.



ap/dk

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Vives critiques contre les opposants

Le président de l'Union patronale suisse, Rudolf Stämpfli, a lancé de vives critiques contre les opposants.

Comme lors de la votation de 2005 sur l'extension aux pays de l'Europe de l'Est, leurs arguments n'ont rien à voir avec l'objet soumis au vote.

La libre circulation des personnes n'a rien à voir avec la question des Roms, le tourisme criminel et les abus en matière d'asile, a-t-il dénoncé.

Les paysans redoutent un rejet des accords

Nous appelons à un vote clair en faveur de la poursuite de la libre circulation des personnes, a souligné Hansjörg Walter, président de l'Union suisse des paysans.

En cas de rejet, le marché du travail dans l'agriculture aura de sérieux problèmes, selon le conseiller national UDC.

La production de cultures nécessitant beaucoup de bras, comme les légumes, les fruits, les baies et le vin, va être de plus en plus délocalisée à l'étranger, a poursuivi le Thurgovien.

En outre, des emplois seraient non seulement supprimés dans l'agriculture mais également dans les branches qui lui sont liées.