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L'armée teste l'avion de combat suédois

Y a-t-il encore un pilote à la tête de l'armée suisse?
Le Gripen suédois est le premier appareil testé par l'armée suisse (LU).
Un premier candidat à la succession de l'avion de combat Tiger, le Gripen, est stationné à Emmen (LU) pour y être examiné sous toutes les coutures.

L'avion suédois est en concurrence avec l'Eurofighter européen
et le Rafale français. Les avions de combat Tiger devront être
remplacés entre 2013 et 2015.



L'armée de l'air estime donc avoir besoin de nouveaux avions pour
compléter sa flotte de 33 FA-18. Armasuisse a informé mardi à Emmen
sur la procédure d'évaluation.

26 missions pour évaluer 3 appareils

Le Gripen, le Rafale et l'Eurofighter subiront exactement les
mêmes tests, a indiqué le pilote Res Schmid. Chaque fabricant a mis
deux avions à disposition. Chaque type d'avion effectuera 26
missions avec des pilotes d'Armasuisse et de l'armée.



Bien qu'Armasuisse promette la transparence dans cette évaluation,
le rapport final ne sera pas rendu public en raison des données
sensibles qu'il contiendra.

Une succession pas encore assurée

Le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) a lancé en juin
dernier une initiative contre l'achat de nouveaux avions de
combat.



Le texte demande un moratoire de dix ans (de janvier 2010 à fin
décembre 2019) sur l'acquisition de nouveaux appareils afin
d'empêcher le remplacement des 54 F-5 Tigers. En 1993, le peuple
avait rejeté un texte similaire contre l'achat des FA-18.



ats/jeh

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Un mois de tests

Chaque avion sera testé pendant un mois.

Le Rafale, fabriqué par Dassault, est attendu dès le 9 octobre, et l'Eurofighter d'EADS dès le 6 novembre.

Les experts vont analyser l'efficacité opérationnelle de chaque engin.

Les avions doivent aussi être adaptés à l'armée de milice et à ses infrastructures.

Les coûts sont aussi examinés, ainsi qu'une éventuelle participation de l'industrie suisse.

Décision attendue pour juillet 2009

La décision sur le choix du nouvel avion de combat devrait tomber en juillet 2009.

Les émissions de bruit seront mesurées par l'Institut fédéral de recherche en science des matériaux et en technologie (EMPA).

Les coûts d'achat sont estimés à 2,5 milliards de francs.