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Gerhard Pfister: "Le PDC est le parti qui souffre le plus de la polarisation"

Le président du PDC Gerhard Pfister. [Keystone - Urs Flueeler]
Interview des présidents de parti: Gerhard Pfister, président du Parti démocrate-chrétien. / Forum / 12 min. / le 26 décembre 2018
En tant que parti du centre, le PDC souffre de la polarisation et du clivage gauche-droite. Interrogé mercredi dans l'émission Forum, le président du Parti démocrate-chrétien Gerhard Pfister estime cependant que cela constitue "aussi une chance".

"Le PDC est le parti qui souffre le plus de la polarisation politique. C'est un phénomène européen global et présent dans toutes les démocraties. Mais la polarisation est aussi une chance. C'est notre position, il faut convaincre la population que, sans le PDC, la Suisse ne serait plus comme elle était", a déclaré Gerhard Pfister.

Le conseiller national zougois a par ailleurs rappelé que son parti est "un élément indispensable de cette manière traditionnelle" de faire de la politique en Suisse, "avec des compromis et du pragmatisme". "C'est une tâche historique d'être au centre et de donner la main à la gauche et à la droite."

"Le trait d'union pour la Suisse"

Le Parti démocrate-chrétien a subi depuis 2015 plusieurs pertes de mandats dans les cantons. "Cela fait mal, mais nous avons toujours plus de 400 sièges dans les parlements cantonaux. Quelques pertes pouvaient être évitées. Nous avons un certain manque de professionnalisme dans certains partis cantonaux", a expliqué Gerhard Pfister.

Concernant les prochaines élections fédérales d'octobre, le patron du PDC se montre confiant: "Je suis convaincu que nous réussirons à augmenter notre pourcentage national et que nous resterons le groupe le plus fort au Conseil des Etats. Notre thème principal est la cohésion du pays. C'est le devoir historique du PDC, nous sommes le trait d'union pour la Suisse."

Propos recueillis par Thibaut Schaller/gma

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