Etienne Pruvot, médecin cadre au service de cardiologie du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), ne se dit pas surpris par ces résultats. "On s'y attendait. Cela nous conforte dans l'idée qu'un changement du style de vie, avec une reprise de l'activité physique chez des patients qui étaient habituellement sédentaires et qui ont souffert d'un infarctus, n'apporte que des bénéfices pour l'organisme et pour l'espérance de vie", a-t-il indiqué dans l'émission CQFD de la RTS vendredi.
Haltérophilie et sprint déconseillés
Le spécialiste déconseille toutefois les sports tels que l'haltérophilie ou le sprint, qui impliquent une très forte élévation de la pression artérielle. "On propose plutôt des efforts de type cardio-vasculaire comme la marche rapide, la course à pied, le vélo, la natation ou encore le rameur, à raison de trois fois 30 minutes par semaine."
Et de préciser: "Si l'on maintient cette activité sur le long terme, le bénéfice est nettement plus élevé."
Propos recueillis par Bastien Confino
Texte web: hend