Pour cela, en plus de la chimiothérapie standard, la moitié des 500 patients s’entraîneront deux fois par semaine sur un vélo-ergomètre avec un physiothérapeute et seront motivés à bouger plus au quotidien à l’aide d’un podomètre pendant douze semaines.
"Nous voulons déterminer si cette approche permet de maîtriser la tumeur pendant plus longtemps et si les patients ressentent moins de troubles dans l’ensemble", a expliqué Viviane Hess, directrice de l’étude menée par le Groupe suisse de recherche clinique sur le cancer (SAKK).
Des hôpitaux en Suisse, en Autriche et en Allemagne
Pour cela, le SAKK travaillera en collaboration avec le Groupe de travail autrichien sur les traitements médicamenteux antitumoraux dans différents hôpitaux en Suisse, en Autriche et en Allemagne.
Jusqu'à ce jour, des études ont montré que les personnes qui ont une très grande activité physique sont moins touchées par le cancer de l’intestin. De plus, les récidives seraient moins fréquentes chez les personnes physiquement actives.
ats/sp
50 ans de recherche contre le cancer
Fondé en 1965 en tant que Groupe suisse de chimiothérapie, le SAKK est un réseau national de recherche contre le cancer, auquel adhèrent tous les hôpitaux universitaires suisses, ainsi que de nombreux hôpitaux cantonaux et régionaux.
Soutenu par le Fonds national suisse (FNS), le groupe fête ses 50 ans en 2015.