Une recherche, publiée mercredi dans la revue "British Journal of Pharmacology", a identifié sept nouveaux composés chimiques qui se trouvent dans du venin d'araignée et permettent de bloquer une étape clé dans la capacité du corps à transmettre des signaux de douleur au cerveau. De nouveaux analgésiques pourraient ainsi voir le jour.
En effet, les experts estiment que près de une personne sur cinq souffrent aujourd'hui de douleurs chroniques dans le monde. Et très peu de traitements valables à long terme permettent de la soulager.
Pour les coûts de la santé, le traitement de la douleur chronique est, de plus, évalué à près de 600 milliards par an aux Etats-Unis seulement.
45'000 espèces potentielles
La recherche australienne a permis d'examiner 206 espèces d'araignées, révélant que 40% des venins contenait au moins un composé qui permet de bloquer la douleur. Au total, quelque 45'000 espèces d'araignées doivent passer sous la loupe des chercheurs.
sbad