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Le New York Times et Twitter victimes de cyber-attaques

La version en ligne du New York Times, le 20 janvier 2010
La version en ligne du New York Times, le 20 janvier 2010
Le site du New York Times était en panne depuis plusieurs heures mardi soir, probablement à la suite d'une attaque informatique. Twitter a lui aussi enregistré des problèmes techniques.

Le site du New York Times "a été inaccessible pour nos utilisateurs aux Etats-Unis pendant un certain temps mardi. Cette panne est le résultat d'une attaque extérieure sur notre nom de domaine", a indiqué une porte-parole du quotidien américain.

Vers 04H00 GMT, le site était toujours inaccessible depuis les Etats-Unis et renvoyait à un message d'erreur.

Selon un chercheur spécialisé dans la sécurité informatique, Matt Johansen de WhiteHat Security, l'"Armée électronique syrienne" (SAE), qui a déjà attaqué les systèmes informatiques de plusieurs médias, serait à l'origine de cette panne.

La SEA, qui soutient le dirigeant syrien Bachar al-Assad, écrivait par ailleurs "média... en panne" sur son compte twitter (@official_SEA16), en joignant un lien sur des articles relatant les problèmes du site du New York Times.

Twitter aussi visé

Ce compte faisait également mardi allusion à une attaque contre le site de Twitter même si ce dernier fonctionnait en apparence.

Dans un message sur l'un de ses blogs, Twitter explique que son "système de noms de domaines a fait l'objet d'un problème" qui a notamment touché twimg.com, un service d'images du site de microblogs. Ce service a été "restauré" et "aucune information d'utilisateur de Twitter n'a été atteinte".

Sans qu'il soit certain que ces problèmes informatiques viennent de pirates syriens, ils interviennent au moment où Washington et ses alliés occidentaux se sont dits convaincus que le régime syrien avait perpétré l'attaque chimique du 21 août dans la banlieue de Damas et où l'hypothèse d'une intervention militaire en Syrie se précisait.

afp/vtom

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La SEA responsable de plusieurs piratages

L'"Armée électronique syrienne" (SEA) s'est déjà illustrée ces derniers mois en piratant notamment le compte Twitter de l'agence de presse américaine Associated Press, avec un faux tweet indiquant que le président Barack Obama avait été blessé dans deux explosions à la Maison Blanche.

Le compte Twitter du service photo de l'AFP, de même que les réseaux sociaux de la BBC, d'Al Jazeera, du Financial Times ou du Guardian en ont aussi fait les frais.

Plus tôt ce mois-ci, le site du Washington Post avait également été piraté dans une attaque attribuée au même groupe syrien.

Sur son site internet, la SEA affirme qu'elle défend "le peuple arabe syrien" contre "les campagnes menées par les médias arabes et occidentaux".