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Universités: les Etats-Unis toujours en tête

L'Université d'Harvard est la meilleure, selon un classement chinois
L'Université d'Harvard est la meilleure, selon un classement chinois
Le classement 2010 des universités réalisé par l'Université des communications de Shanghai place toujours les établissements américains largement en tête. L'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) décroche la 23e place, selon ce top 500 diffusé jeudi par le site internet des "Echos".

Parmi les 100 premières, figurent également les universités de Zurich et de Bâle qui occupent respectivement les 51e et 86e rangs.

Comme l'an dernier, les Etats-Unis trustent 17 des 19 premières places, selon "lesechos.fr". L'Université Jiaotong de Shanghai doit prochainement diffuser de façon officielle sur son site (www.arwu.org) ce classement général, ainsi que des classements par discipline.

L'université américaine de Harvard reste numéro un, Berkeley prenant la deuxième place à Stanford. Seules les universités britanniques de Cambridge (5e) et d'Oxford (10e) se glissent parmi les 10 meilleures aux côtés d'universités toutes américaines.

Tout comme la Suisse, la France, la Suède et l'Australie comptent trois établissements dans le top 100. Le premier français apparaît au 39e rang. Il s'agit de Pierre-et-Marie-Curie (une place de mieux par rapport à 2009). Paris-Sud Orsay occupe la 45e place (deux rangs perdus) et l'Ecole normale supérieure (ENS-Ulm) la 71e (recul d'une place).

Universités européennes défavorisées

Diffusé depuis 2003, ce classement mondial est aussi attendu que critiqué, notamment en Europe et en France, car les critères retenus défavorisent les universités européennes. Ces critères retiennent essentiellement la performance en matière de recherche, au détriment de la formation: le nombre de prix Nobel, de médailles Fields (l'équivalent du Nobel en mathématiques) et d'articles publiés dans des revues uniquement anglo-saxonnes. Les francophones ne sont pas prises en compte.

La France en pâtit d'autant plus que la recherche y dépend à la fois des universités et des organismes de recherche. Or, la méthode de Shanghai partage les points obtenus entre l'université et les organismes associés. L'Union européenne entend bâtir d'ici à 2011 son propre "classement", qui sera en fait une "cartographie" par discipline, conçue notamment comme une aide aux étudiants pour leur choix d'inscription.

ats/lan

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