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Sous les toits de Paris en taxi solaire

Micheline Calmy-Rey est l'une des nombreuses "clientes" du Solartaxi.
Micheline Calmy-Rey est l'une des nombreuses "clientes" du Solartaxi.
Le taxi solaire du Lucernois Louis Palmer entame la dernière ligne droite de son tour du monde qui se terminera à Poznan (Pologne) en décembre. Il est arrivé lundi à Paris après avoir déjà parcouru 47'000 km sans consommer de carburant.

«Pas une seule fois je n'ai été dépendant de la météo», a
déclaré à l'AFP Louis Palmer, ingénieur, journaliste et aventurier
de 37 ans. Sa voiture à trois roues, dispose d'une autonomie de 400
km et peut atteindre 90 km/h.

Plusieurs guest stars

Louis Palmer est parti de Lucerne le 3 juillet 2007 dans le but
de devenir le premier homme à faire le tour du monde à bord d'un
véhicule propulsé à la seule énergie solaire. Tout au long de son
périple, il a transporté plusieurs grands de ce monde, notamment à
New York le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, ainsi qu'à
Bali lors de la Conférence sur le climat.



De Paris, le taxi solaire doit encore se rendre à Londres et à
Berlin avant de terminer son voyage à Poznan. C'est dans cette
ville polonaise que doit se tenir la conférence ministérielle sur
le réchauffement climatique, la dernière avant le grand rendez-vous
de Copenhague en décembre 2009 où la communauté internationale
s'est engagée à conclure un accord de lutte contre l'effet de serre
prolongeant le Protocole de Kyoto, qui expire en 2012.



ats/ps

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Un véhicule conçu par 4 hautes écoles

Le taxi solaire est équipé d'une remorque de six mètres carrés supportant des cellules solaires qui fournissent 50% de l'énergie nécessaire au voyage de 50'000 km.

Le reste provient d'une batterie rechargeable avec de l'énergie solaire produite en Suisse. Celle-ci est transmise dans le réseau afin que le taxi solaire puisse s'alimenter le long du chemin en se branchant sur une prise électrique.

Le véhicule a été conçu par quatre hautes écoles de Suisse: la Haute école de technique et d'architecture de Lucerne (HTA), l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), la HES Argovie et la HES Berne. Entre les continents, il a été chargé sur des bateaux.