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Jeux vidéo: du cérébral au sport de salon

Même les séniors se mettent à apprécier les jeux vidéo
Même les séniors se mettent à apprécier les jeux vidéo
2007 restera une année de choix pour les jeux vidéo qui ont fait leur révolution en attirant un large public, des femmes aux seniors, jusqu'ici réfractaires à la manette. Et on peut désormais bouger son corps devant son écran...

"On assiste à une explosion des jeux pour une cible féminine et
plus âgée", aux côtés des classiques jeux de tirs, de football ou
de courses de voiture, relève Nintendo France. En tête des ventes,
le programme d'entraînement cérébral du docteur Kawashima qui
permet d'évaluer l'âge de son cerveau.

De manière générale, portés par les consoles de Nintendo, la Wii
et la DS, les exercices de développement personnel remportent un
franc succès: de l'"English Training" pour "progresser en anglais
sans stresser" à "j'enrichis mon vocabulaire", sans oublier "la gym
des yeux" pour entraîner son acuité visuelle.

Sports de salon

De même, les "42 jeux indémodables", qui remettent au goût du
jour des passe-temps universels (poker, échecs, dames, solitaire,
fléchettes, billard et autres), autrefois conservés dans des
coffrets en bois, sont très demandés.



Les autres thèmes à succès sont les animaux avec une prédilection
pour les chevaux (Horse Life, Alexandra Ledermann) et la musique
(SingStar, Boogie, Guitar Hero), assure France d'Electronic
Arts.



Très bientôt, les Européens pourront aussi faire du sport dans
leur salon avec "Wii Fitness": il leur suffira de grimper sur une
balance reliée à l'écran pour simuler un saut à ski, s'exercer au
yoga ou encore se déhancher sur un jeu de "hula hoop".

Beaucoup de femmes

Aujourd'hui, plus de quatre joueurs sur dix sont des femmes,
selon une récente étude de TNS Sofres. Les "seniors", quasi-absents
de cet univers il y a encore deux ans, représenteraient quant à eux
11 à 12% des joueurs. "Il reste deux tiers du marché à conquérir",
affirme Micromania.



A Noël, la "croissance a été absolument phénoménale", notamment
pour les consoles de Nintendo, "fer de lance" de cette révolution
avec ses "machines faciles à prendre en main". De nombreux magasins
ont d'ailleurs rencontré des problèmes de stock en cette période de
fêtes de fin d'année. "Il est difficile pour les consommateurs de
trouver des Wii en ce moment", reconnaît le fabricant japonais.

Ventes record

Conséquence de cet engouement, le marché des jeux vidéo a battu
tous les records en 2007: selon l'Idate (Institut de l'audiovisuel
et des télécoms en Europe), il dépassera les 30 milliards d'euros
dans le monde, plus que l'industrie musicale.



Rien qu'en France, il avoisinera les "2,7 milliards, soit un bond
de 47%": "c'est vraiment une année exceptionnelle", selon
l'institut de marketing GfK.



Les concurrents de Nintendo, Sony et Microsoft, qui ciblent
d'abord les passionnés, se réjouissent eux aussi de l'élargissement
du public. "A terme, ces nouveaux consommateurs sont une clientèle
potentielle pour nous, quand ils auront envie de passer à un
univers de jeu plus traditionnel", juge Sony.



afp/boi

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Du multimédia sous les sapins

Cette année encore, les équipements d'électronique de loisir ont occupé une place de choix dans les cadeaux de Noël.

Téléviseurs à écran plat, iPod et appareils photo numériques ont figuré en première place.

Les systèmes de navigation et positionnement par satellite (GPS) ont aussi connu une nette augmentation.

Et les consoles vidéo ont également occupé une large place sous les sapins.

La Wii de Nintendo, la Xbox 360 de Microsoft et la Playstation 3 de Sony se sont partagés les clients avides de jeux les plus divers, les jeunes et les moins jeunes.

Des écrans omniprésents

Le temps passé devant la TV ou les jeux vidéo semble loin de faiblir, ce qui inquiète les spécialistes de la santé.

Selon une étude française sur la nutrition et la santé rendue publique à la mi-décembre, le temps moyen passé devant un écran, qu'il s'agisse de la télévision, d'un ordinateur ou de jeux vidéo, est de trois heures ou plus chez 53% des adultes et 39% des enfants de trois à 17 ans.