Publié

Peer to peer: Razorback ne répond plus

edonkey
eDonkey est un des plus vastes réseaux de peer to peer.
Depuis mercredi la société Razorback qui exploite des serveurs P2P permettant l'échange de fichiers multimédias ne répond plus. Un administrateur de l'un de ses serveurs a été interpellé en Valais.

Etant donné que l'enquête est en cours, la police ne souhaite pas communiquer plus d'éléments sur cette affaire.

"Une information plus complète sera peut-être diffusée dans
quelques semaines", a précisé le porte-parole de la police
valaisanne, Jean-Marie Bornet.

Razorback est connu comme le plus gros serveur eMule et eDonkey
au monde. Il compte quelque 1,3 million d'utilisateurs, souligne la
société Motion Picture Association (MPA). Celle-ci défend les
intérêts des plus grandes compagnies cinématographiques.

LA MPA crie victoire

La MPA estime que l'opération des polices belgo-suisses «est une
grande victoire contre le piratage sur internet». Razorback mettait
à disposition plus de 170 millions de fichiers parmi lesquels des
films, des jeux et de la musique. La plupart des usagers du site
sont basés en Europe.



Désormais, certains internautes craignent pour leur anonymat. Ils
se demandent si des données nominatives étaient stockées sur les
serveurs saisis par la police. Le nombre important d'utilisateurs
du site peut toutefois laisser supposer qu'un tel fichier ait été
trop fastidieux à créer et à utiliser.



Mardi, l'un des administrateurs de Razorback a été interpellé en
Valais. Il fait l'objet d'une plainte pour violation de droits
d'auteur déposée par d'importantes sociétés cinématographiques.
Simultanément, les enquêteurs belges ont procédé au séquestre des
serveurs basés en Belgique. L'enquête est conduite par l'Office
d'instruction du valais central.



agences/st

Publié

Une année de prison et jusqu'à 100'000 francs d'amende

L'administrateur valaisan d'un des serveurs du réseau Razorback a été "interpellé" pour "violation du droit d'auteur".

Selon le juge d'instruction, Yves Cottagnoud, ce sont les articles 67 et 69 de la Loi fédérale sur le droit d'auteur et les droits voisins qui ont été invoqués pour justifier cette intervention.

Ces deux articles prévoient chacun une peine maximale d'une année d'emprisonnement et une amende pouvant se monter à 100'000 francs.