Peter Bodenmann fait la une du Blick. Et l'ancien président du Parti socialiste assène: "die Linke ist zu brav", la gauche est trop gentille, elle fait trop de compromis, elle ne pratique pas assez l'opposition. A droite, l'UDC voit arriver une nouvelle génération, comme le patron de la Welwoche Roger Köppel. Il ne faut pas que la gauche la sous-estime, lance Peter Bodenmann, qui regrette que son parti ait manqué l'occasion offerte par l'abandon du taux plancher vis à vis de l'euro. C'était l'occasion de réclamer le départ du patron de la banque nationale Thomas Jordan, explique l'hôtelier valaisan...
Hansjörg Hofer y croit toujours
Autre pilier de la gauche helvétique: Hansjörg Hofer, 90 ans et un portrait dans la Basler Zeitung. Le Bâlois se montre d'une fidélité impressionnante à ses idées, malgré les aléas de l'histoire. Cet ancien des jeunesses socialistes et du Parti du travail y croit toujours et ne renie rien de son engagement.
Simon Corthay et Maurice Doucas