Zurich veut se lancer dans la géothermie

Malgré l'échec bâlois, Zurich veut la géothermie

Malgré les échecs de gros projets comme celui de Bâle, une majorité politique est derrière les entreprises électriques zurichoises pour créer une usine géothermique. La gauche et le centre droit ont donné la semaine dernière une majorité à un projet qualifié de pionnier. Pourtant, explique la NZZ, les risques sont grands et il est très difficile d'estimer sérieusement le potentiel de cette nouvelle énergie. Le gouvernement zurichois est très optimiste, constate le journal zurichois, puisqu'il imagine que 40% des besoins en électricité du canton de Zurich pourraient être couverts grâce à l'énergie du sous-sol. Mais, pour l'heure, les bases légales pour l'exploitation d'une telle énergie sont manquantes, tout comme une connaissance scientifique du sol profond.

Salaires de l'église catholique en question

Le président du conseil synodal de l'église catholique zurichoise affiche un revenu de 117'000 francs annuel, mais pour un taux d'occupation de 55% seulement. Et selon le Tages-Anzeiger, qui publie ce chiffres mardi, bon nombre de fidèles trouvent que c'est beaucoup trop pour représenter l'église. Le débat est engagé et le journaliste du Tages-Anzeiger commente: "c'est humain de vouloir gagner beaucoup d'argent, mais ce n'est pas très chrétien".

Témoignage d'un liquidateur de Fukushima

La Liberté et Le Courrier ont récolté le témoignage d'un des 3000 liquidateurs du site de Fukushima au Japon. Les ouvriers interviennent quotidiennement pour refroidir les réacteurs de la centrale. Il raconte la chaleur suffocante et la radioactivité, dans une mission quasi suicidaire. L'homme décrit des fuites d'eau hautement radioactive depuis une cuve vers le Pacifique. Cet ancien chauffeur de camion poursuit pourtant sa tâche avec, note l'article, un sens du patriotisme propre aux Japonais.

D'autres héros japonais à l'honneur

L'univers des Mangas a ravi des milliers de jeunes amateurs déguisés en héros de dessins animés ce week-end à Lausanne, à l'occasion du festival Polymanga. Le journal 24heures est parti à la rencontre de ces fans. "Les mangas m'ont amenée à la pratique du sabre", confie une étudiante en communication. Ces amateurs adorent les mangas, mais aussi la culture japonaise. Le journal relate qu'au Japon, il existe même des mangas pour apprendre à cuisiner.

pbug avec Jean-François Moulin et Stéphane Deleury/ RTS