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Il y a 40 ans, l'homme avait rendez-vous avec la Lune

Il y a 40 ans, on marchait pour la première fois sur la Lune.
Il y a 40 ans, on marchait pour la première fois sur la Lune.
L'Hebdo lance les premières commémorations du rendez-vous de l'homme avec la Lune, il y a bientôt 40 ans de cela. La presse revient aussi sur le destin de deux héroïnes, Bahia et Ingrid Betancourt. La première est la miraculée du crash de l'Airbus aux Comores et la seconde fête aujourd'hui une année de liberté. Diriger ou materner, telle est parfois la question. La Weltwoche a choisi, exemple de la patronne d'ABB à l'appui.

Le jour où l'homme avait rendez-vous avec la Lune

"Un petit pas pour l'homme un grand bond pour l'humanité",
traduction politique du populaire "On a marché sur la Lune". C'est
la formule en couverture de L'Hebdo qui ouvre le grand bal des
commémorations, à l'occasion des 40 ans de l'alunissage de Neil
Armstrong. Quarante ans ont passé et notre satellite quasiment
abandonné après les missions Apollo redevient un lieu de
convoitise. De nos jours comme dans l'Antiquité, la Lune reste
l'objet de bien des fantasmes. Est-ce pour autant une raison d'y
retourner. Oui, semble répondre Roger-Maurice Bonnet, président
mondial pour la recherche spatiale. Car la Lune reste un objet
mythique et fouler son sol est un rêve vieux comme l'humanité. Et
puis la planète pourrait receler des ressources exploitables.

Bahia, miraculée et héroïne

Les médias ont une capacité exemplaire à s'attribuer un ou une
héroïne. Baya, la jeune rescapée de l'A310 de la Yemenia, ne
réalise pas encore que son prénom appartient dorénavant aux
présentateurs de JT. Et pour cause, seule dans la mer, accrochée à
un bout de carlingue pendant 12 heures, elle est une miraculée.
Témoignage dans Le Matin . Et cette interrogation du père. Pourquoi
c'est ma fille qui a survécu? Un miracle qui en remet un autre en
mémoire. C'était, rappelle Le Matin, le 25 décembre 1971. Une
adolescente allemande est éjectée d'un avion qui s'écrase dans la
jungle amazonienne. Elle se retrouve, toujours attachée à son
siège, dans les arbres. Elle marchera pendant neuf jours avant de
trouver du secours. Aujourd'hui, Juliane Kopcke est mère de famille
et zoologiste à Munich.

Ingrid Betancourt: un an de liberté

Il y a tout juste un an, rappelle Le Temps , l'otage franco-colombienne Ingrid
Betancourt, retenue par les FARC pendant 6 ans, retrouvait la
liberté. Embrassades, rires, larmes, explosions de joie. Des
premiers mots dédiés à ceux restés dans la jungle. Ils sont encore
au nombre de 22. Otages que les FARC ne semblent pas décidés à
libérer. Des FARC qui devraient publier une déclaration à
l'occasion de cet anniversaire. Et si aujourd'hui Ingrid
Betancourt, que l'on dit recluse aux Etats-Unis, explique qu'elle
pleure d'émotion lorsqu'elle se rappelle les instants de sa
libération, son image s'est quelque peu détériorée en raison d'une
attitude méprisante envers ceux qui l'ont soutenue durant sa
détention. Selon ses proches, elle se consacrerait à la rédaction
d'un livre dont le thème est gardé secret.

Les turbulences de la SSR

Turbulences en vue dans la galaxie des médias. Et ce n'est pas
l'enthousiasme de circonstance autour de la naissance de la
nouvelle chaine "La télé" qui risque de nuancer le tableau. Constat
dressé par le rédacteur en chef de l'Hebdo en marge d'un dossier
consacré à la SSR. Une société qui se prépare à une révolution de
palais pour la fin de l'année. Etat des lieux avec l'enquête signée
Patrick Vallèlian dans l'Hebdo. Si l'on en croit l'enquête, la SSR
est devenue avec les années une danseuse dépensière. Il faut donc
remettre de l'ordre. Avec la perspective d'une future direction
forte, après les années Armin Walpen. Un petit mot tout de même de
" la Télé". Chaine de proximité. Et c'est sa chance puisque la
proximité croit savoir Jérôme Gachet dans le journal La Gruyère est ce qui marche le mieux dans les
médias.

Les blocages genevois

Et encore cette spécificité genevoise relevée par la Tribune de Genève . Enquête sur les
raisons de ce que le quotidien appelle "les blocages genevois".
Réflexion sur un canton qui semble frappé d'immobilisme lorsqu'il
s'agit de la réalisation des grands projets. Des projets
systématiquement attaqués par les professionnels du recours.

Diriger ou materner; il faut choisir

Le débat sur le congé-maternité de la patronne d'ABB est
relancé. Souvenez-vous: la semaine dernière, des gazettes
alémaniques toutes émoustillées annonçaient en grosses lettres la
maternité de Jasmin Staiblin, la cheffe de la division suisse du
groupe industriel. Non seulement la coquine avait réussi à
dissimuler sa grossesse jusqu'à son terme, mais - deuxième surprise
- la voilà qui, comme n'importe laquelle de ses subalternes, prend
les 16 semaines de congé maternité auxquelles elle a droit. Après
quelques jours de calme apparent, la Weltwoche de cette semaine relance
le débat. L'hebdomadaire demande s'il est vraiment responsable, en
pleine crise économique, de quitter un poste de commandement aussi
lourd pour pouponner? Non, bien sûr, répond la Weltwoche, qui
redoute que l'épanouissement de la mère prenne définitivement le
pas sur le sens des responsabilités de la patronne. Quant à
l'éditorialiste-patron de la Weltwoche, il enfonce le clou: pour
les femmes qui veulent rester au sommet, le prix à payer est plus
élevé que pour les hommes. Ce prix, c'est le renoncement à la
maternité, dans l'intérêt de l'enfant... ou alors un autre modèle,
celui de la cheffe du groupe industriel Ems-Chemie, Magdalena
Martullo-Blocher... deux maternités et seulement quelques jours
d'absence.

cab, avec Jean-François Moulin et Simon Corthay, RSR

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