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Le directeur de Novartis Suisse "désolé" pour Prangins

Plus d'un millier d'employés de Novartis, des membres du syndicat Unia et des sympathisants ont manifesté contre la fermeture du site de Nyon-Prangins. [DOMINIC FAVRE]
Plus d'un millier d'employés de Novartis, des membres du syndicat Unia et des sympathisants ont manifesté contre la fermeture du site de Nyon-Prangins samedi. - [DOMINIC FAVRE]
Dans une interview, le directeur de Novartis Suisse se déclare "désolé" après l'annonce de la fermeture du site de Prangins. Entre les candidats socialistes et les candidats UDC, l'élection au Conseil fédéral du 14 décembre occupe aussi une bonne place dans la presse nationale, tandis que 24 heures s'interroge sur la sécurité des prochains Jeux olympiques de Londres.

Le regret du patron de Novartis

"Désolé!" Voilà ce que dit Armin Zust dans le Matin après l'annonce de la fermeture du site de Prangins, qui entraîne la disparition de 320 emplois. Il l'a dit en allemand "Es tut mir leid", car l'homme confie qu'il ne maîtrise pas bien la langue française. Arwin Zust explique que ce sont des choix difficiles pour la direction aussi, qu'il comprend les sentiments des gens concernés. Mais que voilà, élargir la production à Prangins aurait signifié procéder à de nouveaux investissements, alors que les prochaines années s'annoncent difficiles. Les marges sur les médicaments diminuent constamment. Armin Zust promet que la direction va tout faire pour limiter l'impact sur la vie des employés.

Et si Marina Carobio créait la surprise ?

La question est posée dans Le Temps, qui s'attarde sur le cas de la candidate socialiste au Conseil fédéral. La Tessinoise a marqué des points ces derniers jours, note le quotidien. Elle a reçu le soutien décisif des femmes socialistes et de la présidente du Conseil d'Etat tessinois, la PLR Laura Sadis. Les soutiens de Marina Carobio militent pour que la conseillère nationale soit retenue sur le ticket socialiste. Pour y parvenir, Marina Carobio devra damer le pion à Alain Berset et Pierre-Yves Maillard. Personne n'imagine que le groupe socialiste se prive des deux favoris. Dans ce contexte l'hypothèse souvent évoquée au Tessin d'un ticket officiel à trois pour permettre à Marina Carobio d'y figurer connaît un nouvel élan. Ce choix inédit a la préférence des femmes socialistes et ouvrirait le jeu devant l'Assemblée fédérale. "Si elle figure sur le ticket, Marina Carobio a des chances réelles d'être élue", selon le président du PLR Fulvio Pelli, qui estime néanmoins qu'il y a tellement d'inconnues qu'il est difficile de se faire une idée précise.

L'UDC a beaucoup de candidat pour le Conseil fédéral

Une affirmation à lire dans la Basler Zeitung ce matin. Le journal décrypte la partie de poker que joue l'UDC avant l'élection au Conseil fédéral du 14 décembre prochain. Tous les papables alémaniques ou presque ont poliment refusé la proposition. "Nein Danke...", répondent les politiciens. Mais attention, ça ne veut rien dire, selon le journal bâlois qui fait une analyse fine des petites phrases lâchées ça et là. Comme le président de l'UDC de Bâle Campagne qui déclare: "nous n'avons pas présenté Caspar Baader comme candidat au parti suisse. Mais d'ici le 14 décembre, il peut encore se passer beaucoup de choses"... suspense donc. Le non de Peter Spuhler, patron de l'entreprise industrielle Stadler, n'est peut-être pas un non définitif laisse entendre le journal, qui estime qu'en réalité le parti dispose d'une dizaine de candidats. C'est juste une partie de poker avec le bluff qui va avec.

La culture face à la crise

La crise frappe à Lausanne le Théâtre de Vidy et le Béjart Ballet Lausanne. Ces deux institutions craignent pour leur survie, note 24 heures, à cause là aussi de l'euro et de la baisse du pouvoir d'achat des pays voisins. Et pourtant Vidy et le BBL affichent des taux d'occupation insolents et produisent des spectacles à tour de bras en Suisse romande, en France et dans le monde entier. Les deux directeurs l'affirment: "réduire l'offre, licencier, le remède serait pire que le mal". Dans ce combat, les deux hommes ne partent pas à égalité. René Gonzales, le patron de Vidy, a le soutien inconditionnel du canton. Gil Roman, qui préside aux destinées du BBL, bénéficie lui de l'admiration gratuite dudit canton. Pour le prix d'excellence, l'image du pays qu'il promeut à travers le monde avec sa compagnie ou l'école Rudra, il lui faudra attendre, regrette l'éditorialiste. Combien de temps encore?

La sécurité des JO de Londres de 2012 prise en défaut

Plus de 21'000 employés seraient nécessaires pour assurer la gestion des sites olympiques. Soit le double de ce qui a été prévu, note 24 heures qui reprend le chiffre publié dans le quotidien britannique The Guardian. Préoccupés, les Américains proposent d'envoyer un millier d'agents, dont 500 membres du FBI, dans le pays pendant les compétitions. Les organisateurs sont pris entre la nécessité de sécuriser les sites et le souhait de ne pas répéter l'erreur commise lors des jeux de Pékin de 2008 durant lesquels l'omniprésence des 100'000 membres de la police et de l'armée avait gâché la fête, Autre souci souligné par 24heures: Comment payer le doublement des agents de sécurité? Le ministère de la sécurité ne comptait dépenser que 864 millions de francs. Il va falloir puiser dans les fonds. Bref, les Jeux Olympiques n'ont pas fini de coûter cher au Royaume Uni.

vkiss, avec Jean-François Moulin et Stéphane Deleury, RSR

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