Le notaire, également ancien député libéral au Grand Conseil vaudois, est accusé d'escroquerie, de gestion déloyale et de faux dans les titres commis dans l'exercice de fonctions publiques.
Les faits remontent à 2003. Son coaccusé, un gestionnaire de fortune, avait alors été nommé comme conseil légal d'une veuve octogénaire établie à Lausanne et dont la fortune est estimée à une vingtaine de millions de francs. Après son décès en 2010, ses héritiers se sont estimés lésés par un 2e testament rédigé par le gestionnaire en question, par ailleurs condamné à une peine privative de liberté pour gestion déloyale dans une affaire de tutelle.
L'accusé conteste
Patrick de Preux, lui, est accusé d'avoir rédigé le testament contesté. Il était à l'époque administrateur-président de la société financière de l'autre accusé.
Le président du LHC clame son innocence. "Je suis serein", déclarait-il il y a une année, "parce que je sais que je n'ai violé aucune des règles de ma profession, ce qui a été confirmé par une enquête de la Chambre des notaires."
Les héritiers, eux, affirment que la vieille dame n'avait plus toute sa tête à ce moment-là. La justice dispose de trois jours pour y voir plus clair.
Michel Eymann/oang