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Le bras de fer continue entre employés et direction de Generali à Nyon

Generali envisagerait de supprimer 8000 emplois dans le monde, dont 100 à Nyon. [DPA/AFP - Daniel Kalker]
Generali envisage de délocaliser 100 emplois de Nyon à Adliswil. - [DPA/AFP - Daniel Kalker]
Le bras de fer entre les employés de l'assureur Generali à Nyon et la direction se poursuit. Réuni mardi en assemblée générale, le personnel a voté la poursuite des travaux de consultation, a indiqué le syndicat Unia.

Après l'annonce de Generali de délocaliser une centaine d'emplois de Nyon (VD) à Adliswil (ZH), l'assureur et le syndicat étaient parvenus à se mettre d'accord début décembre. Generali s'était engagé sous l'égide des autorités vaudoises à donner toutes les informations économiques utiles dans le cadre de la consultation.

Mais Unia accuse Generali d'avoir refusé à ses salariés les informations économiques minimales dans le cadre de la consultation. Raison pour laquelle le personnel avait lancé un ultimatum fixé à mardi à 9h. Sans résultat.

"Violation des droits"

Selon Unia, Generali use de tous les prétextes pour ne pas livrer ces informations minimales, par exemple en arguant que la restructuration ne serait pas motivée par des questions financières. "Cette réponse est inacceptable et constitue une violation des droits de consultation des salariés", dénonce Unia.

La quasi-totalité du personnel touché par la restructuration et plusieurs collègues solidaires n'ont pas repris le travail.

ats/boi

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