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Deux membres présumés des Pink Panthers devant la justice vaudoise

Renens, ouverture du procès de deux membres présumés des Pink Panthers. [Laurent Gilliéron]
Le procès de Pink Panthers présumés débute sous haute surveillance à Renens / Le 12h30 / 1 min. / le 1 décembre 2014
Le procès pour brigandages d'une ressortissante serbe et de son complice s'est ouvert lundi sous haute surveillance à Renens. La justice vaudoise les soupçonne d'appartenir au gang des Pink Panthers.

Le procès de deux membres soupçonnés d'appartenir au gang des Pink Panthers a débuté lundi à Renens. La police a mis en place un important dispositif de sécurité.

Une femme de 45 ans, ressortissante serbe, est accusée d'avoir participé à cinq brigandages commis entre 2009 et 2011. Prénommée Marina, elle aurait planifié et participé à l'attaque de plusieurs bijouteries dans les cantons de Vaud et du Valais.

Plusieurs casses en Suisse portent l'empreinte des Pink Panthers, nébuleuse de malfrats spécialisés dans le vol très rapide de montres et de bijoux de luxe. C'était le cas notamment à Neuchâtel, à Genève ou à Zurich en 2009.

Ce sont aussi les Pink Panthers qui auraient orchestré les évasions spectaculaires de détenus des prisons vaudoises en 2013. Parmi ces échappés se trouvait précisément un certain Zoran, poursuivi aujourd'hui pour le brigandage d'une bijouterie lausannoise avec Marina en 2011.

Amateurisme contradictoire avec les Pink Panthers?

Mais cette attaque et les quatre autres pour lesquelles Marina est poursuivie ne portent pas la marque de fabrique des Pink Panthers selon son avocat David Moinat, qui parle d'amateurisme. Cette interprétation des faits devrait cependant être mise en doute par le réquisitoire du procureur.

Marina comparait seule sur le banc des accusés. Une avocate représentera Zoran, actuellement emprisonné en France. Les deux prévenus risquent jusqu'à 20 ans de prison.

Marc Menichini/oang

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