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L'ex-chef de Bochuz témoigne dans le procès Skander Vogt

Les 3 gardiens qui étaient de garde le soir de la mort de Skander Vogt sont poursuivis homicide par négligence et omission de prêter secours.
Les 3 gardiens qui étaient de garde le soir de la mort de Skander Vogt sont poursuivis homicide par négligence et omission de prêter secours.
Cité comme témoin dans le cadre du procès Skander Vogt, l'ancien directeur de la prison a confirmé qu'il existait une "tradition orale" de faire appel au DARD pour les interventions nocturnes.

L'ex-directeur des Etablissements pénitentiaires de la plaine de l'Orbe (EPO) a donné mercredi son point de vue sur l'attitude des gardiens lors de la mort de Skander Vogt en détention, en mars 2010.

Pour lui, les gardiens ont eu un "bon réflexe" d'appeler le corps d'élite de la police cantonale (DARD) pour entrer dans la cellule. L'ancien directeur a confirmé qu'il existait une tradition orale de faire appel au DARD pour les interventions de nuit.

Un détenu dangereux

La règle qui prédomine en cas d'urgence vitale, c'est d'essayer de sauver le détenu et d'intervenir en se protégeant, a expliqué l'ancien directeur. "Tout dépend néanmoins de l'attitude et de la dangerosité du prisonnier", a ajouté le responsable, selon qui la dangerosité de Skander Vogt était avérée.

Voir la chronologie de l'affaire:

L'affaire Skander Vogt embed

ptur

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