Le centre de détention administrative de Frambois, situé dans le canton de Genève, subit de nouvelles pressions Le collectif "Non aux prisons de la honte et aux renvois forcés" a annoncé lundi matin à Lausanne avoir recueilli 2500 signatures pour un manifeste qui réclame la fermeture du centre.
Ce manifeste sera remis mardi sous forme de pétition au président du Grand Conseil vaudois, avant de partir pour Neuchâtel et Genève, les deux autres cantons qui financent Frambois.
"Honte dans un Etat démocratique"
Le manifeste a été lancé à la suite du blocage symbolique, le 23 septembre, des accès de la prison administrative de Frambois (GE) par 150 manifestants. Il sera également transmis aux deux autres cantons "sponsors", le 30 novembre à Neuchâtel et début décembre à Genève, a indiqué lundi devant la presse à Lausanne Pierre Conscience, membre du collectif "non aux prisons de la honte et aux renvois forcés".
La détention administrative est une honte dans un Etat qui se réclame des libertés démocratiques. En enfermant jusqu'à dix-huit mois des migrants pour la seule raison qu'ils n'ont pas ou plus de papiers, la Suisse viole la Convention européenne des droits de l'homme, a relevé le sénateur Luc Recordon.
Laurence Jobin/lan