![A quelques jours de sa rentrée, l'Ecole hôtelière de Lausanne (EHL) assouplit le code vestimentaire, réputé très strict, pour ses élèves. La cravate n'est plus obligatoire pour les hommes, et les Kippas, hijabs ou encore turbans sont désormais admis. [KEYSTONE - PETER KLAUNZER]](https://img.rts.ch/articles/2021/image/g68xac-25929587.image?w=1280&h=720 "A quelques jours de sa rentrée, l'Ecole hôtelière de Lausanne (EHL) assouplit le code vestimentaire, réputé très strict, pour ses élèves. La cravate n'est plus obligatoire pour les hommes, et les Kippas, hijabs ou encore turbans sont désormais admis. [KEYSTONE - PETER KLAUNZER]")
Cravate facultative et signes religieux autorisés: l'EHL assouplit son dress code
A quelques jours de sa rentrée, l'Ecole hôtelière de Lausanne (EHL) assouplit le code vestimentaire, réputé très strict, pour ses élèves. La cravate n'est plus obligatoire pour les hommes, et les kippas, hijabs ou encore turbans sont désormais admis.
"S'il vous plaît, personne dans cette salle ne fera 'on' et 'off' sans défaire le noeud de la cravate. Chaque soir, vous faites le noeud et vous le refaites." Christophe Laurent, ambassadeur des valeurs du Groupe EHL filmé en 2019 dans la mini-série de la RTS sur l'EHL, aura désormais un peu moins de travail. Selon le nouveau guide vestimentaire à l'intention de ses élèves, publié lundi, la cravate n'est en effet plus obligatoire pour les hommes.
Ainsi, le code vestimentaire historique de l'EHL s'assouplit. S'il reste très strict, il permet d'être "plus inclusif" et "ouvert". Le but de cet assouplissement est de permettre d'"accueillir plus de diversité et [de] favoriser plus d'inclusion au sein de la communauté du Groupe EHL", précise le communiqué.
"Un employé qui peut s'exprimer à travers ses habits, en respectant des règles de base, se sent mieux que s'il doit s'enfermer dans un dress code légèrement vétuste", explique le CEO du Groupe EHL Michel Rochat, mardi dans La Matinale.
Etre plus inclusif
L'EHL ne fait donc plus de distinctions de genre. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la cravate a disparu du nouveau document. "Si vous êtes un homme, vous pouvez, par exemple, venir avec une jupe", poursuit Michel Rochat.
Toutefois, toutes les interdictions ne sont pas levées. L'institution fondée en 1983 se doit de rester conforme "aux exigences des secteurs de l'hospitalité et du service".
Les chemises décontractées ou à motifs disproportionnés restent ainsi bannies, tout comme les vêtements de sport et certaines matières ("le cuir, le denim, le daim, la mousseline, le velours côtelé ou tout type de vêtements d'intérieur"), selon le Blick.
Signes religieux acceptés
L'autre changement majeur concerne les médailles, foulards, kippas, turbans ou encore hijabs. Ils sont "désormais acceptés sur tous les campus du Groupe EHL, en Suisse et à Singapour", indique le communiqué.
La mise à jour de ce guide vestimentaire ne s’est pas faite toute seule. Le Groupe EHL s'est entouré d'experts du monde associatif, notamment Transgender Network Switzerland, indique le Blick.
>> Voir aussi le reportage du 12h45 :
Malika Scialom/vajo
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