Publié

80% des poubelles déposées en Valais sont désormais des sacs taxés

Des le 1er janvier 2018, le Valais romand applique le principe du pollueur-payeur pour les déchets urbains. [Keystone - Laurent Gilliéron]
80% des poubelles déposées en Valais sont désormais des sacs taxés / La Matinale / 1 min. / le 30 janvier 2018
Le Valais vit sous le régime de la taxe au sac depuis le 1er janvier. Malgré quelques incivilités, les autorités tirent un premier bilan satisfaisant de ces débuts, qui varie toutefois grandement d'une commune à l'autre.

Du plastique non recyclable avec le verre ou des sacs poubelles non taxés déposés dans des containers à vêtements: voilà quelques-uns des dérapages constatés par le directeur de l'usine de traitement des ordures d'Uvrier Bertrand Yerly.

Globalement, 20% des sacs sont encore dans l'illégalité, avec une proportion plus élevée dans les communes touristiques. Mais la situation tend à s'améliorer en même temps que la communication et les contrôles qui vont s'intensifier, assurent les autorités.

"Du côté des communes, on s'aperçoit qu'il y a une diminution sensible des déchets, de l'ordre de 20% à 30%. Il reste encore quelques travaux à faire pour mettre à disposition toutes les infrastructures. Mais globalement, l'exercice est en train de réussir", affirme Philippe Varone, président de Sion et de l'Association Région Valais romand qui a géré la mise en place du nouveau système.

>> Lire : La taxe au sac entre en vigueur dans le Valais romand dès ce 1er janvier

Pas d'augmentation à Monthey

Monthey est la seule commune du Valais francophone à ne pas avoir adopté les sacs taxés. Alors qu'on lui prédisait de devenir rapidement la poubelle du Chablais, il n'en est rien, selon son président Stéphane Coppey.

"En l'état actuel, il n'y a pas d'augmentation du tonnage de nos déchets", affirme-t-il. Et d'ajouter: "On fera une analyse effective après trois mois de pratique, mais j'ose espérer que l'esprit civique régnera sur l'ensemble de l'année 2018."

Un bilan plus précis sera établi dans quelques mois. On devrait savoir alors si la diminution des déchets est due uniquement à un meilleur tri ou si les détritus sont abandonnés ailleurs.

Marie Giovanola

Publié