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Une étude en Valais s'intéresse à la prévention des chutes des seniors

Chute personnes âgées. [DPA/Keystone - Jens Büttner]
Une étude scientifique en Valais se penche sur l’impact des chutes des seniors / La Matinale / 1 min. / le 5 janvier 2018
Une étude de la HES-SO Valais se penche la prévention des chutes des personnes âgées, qui ont des conséquences physiques, psychologiques et sociales et également un impact sur les coûts de la santé.

L'étude, devisée à un million de francs et qui doit se dérouler sur quatre ans, est pilotée les enseignants de la HES-SO Valais Anne-Gabrielle Mittaz Hager, Roger Hilfiker et Nicolas Mathieu.

"C'est une étude dite randomisée-contrôlée, multi-centrique puisque quatre centre y participent, dont Lausanne, Zurich, le Valais romand et le Haut-Valais", explique Nicolas Mathieu, physiothérapeute notamment pour l’équipe de Suisse de football. "On compare trois types de programmes à domicile, pour la prévention des chutes chez les personnes âgées mais aussi pour leur qualité de vie."

Améliorer la condition physique

Ces programmes doivent permettre d’identifier les facteurs de risques de chutes, notamment à travers la pratique d’une activité physique adaptée et considérée comme indispensable.

"L'activité physique contribue à diminuer les chutes, puisqu'on va augmenter la force, l'équilibre et la mobilité. Toute la condition physique est améliorée, il y a diminution de la peur de chuter et une augmentation de l'autonomie et de la qualité de vie des participants", détaille Nicolas Mathieu.

Entre 33 et 50% des personnes touchées

Une personne sur trois dès 65 ans, et une sur deux dès 80 ans, va chuter au moins une fois par année. "Or, la chute chez la personne âgée engendre souvent des jours d'hospitalisation. On essaie avec ces programmes de diminuer les jours d'hospitalisation, et donc les coûts de la santé", précise Nicolas Mathieu.

Quelque 120 seniors participent à l’étude. Sur l’ensemble des quatre ans, ils devraient être plus de 400.

Il n’est pas encore possible pour l'heure de dire lequel des trois programmes testés auprès des aînés développe le plus d’effets, une première évaluation sera faite dans le courant de l’été.

Yves Terrani/kkub

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