Candidat malheureux à l'élection au Conseil d'Etat valaisan en mars 2017, Jean-Marie Bornet s'était mis en congé dès la fin 2016 et avait fondé le Rassemblement Citoyen Valais.
Durant la campagne, il s'était prononcé contre le programme de sécurité routière Via Sicura. En outre, il avait commenté le fonctionnement de la justice valaisanne dans le cadre de deux procédures judiciaires privées le concernant.
Procédure équitable
En avril 2017, le Conseil d'Etat l'avait licencié en raison de "déclarations jetant le discrédit sur la justice valaisanne". Le gouvernement ajoutait que son comportement était incompatible avec ses fonctions de membre de l'Etat major, de premier-lieutenant et de chef information et prévention. Il notait également qu'il avait détruit ainsi le lien de confiance avec les autorités du canton.
Dans son jugement, le TF constate que Jean-Marie Bornet a bénéficié d'une procédure équitable devant le Tribunal cantonal.
ats/sey