Le projet "green fly" réjouit la directrice de l'aéroport de Sion Aline Bovier. Le développement ne doit pas être uniquement touristique, il peut aussi s'inscrire dans un cadre technologique, a-t-elle déclaré mercredi lors d'une présentation.
La directrice de l'aéroport a toutefois précisé à la RTS que ce projet n'est pas la seule piste envisagée pour l'aéroport. Attirer des avions charters pour faire venir les touristes directement en Valais par les airs et développer l'aviation d'affaires font partie des autres projets (Lire: La nouvelle compagnie PowdAir reliera le Royaume-Uni à Sion et Swiss a effectué son premier vol entre Londres et Sion).
Concernant le "green fly", l'objectif est d'attirer sur le tarmac sédunois des entreprises spécialisées dans les technologies propres. Le groupement de compétences permettra de développer de nouveaux concepts pour l'aviation de loisirs et le transport aérien. "Il y a 10 ans, tout le monde disait que Solar Impulse était impossible", rappelle Gregory Blatt, ancien responsable du marketing du projet Solar Impulse.
Avion de voltige électrique
Avec le pilote d'Air Zermatt Thomas Pfammatter, le parapentiste Dominique Steffen, André Borschberg, co-fondateur de Solar Impulse et Sébastien Demont, ancien ingénieur électrique de Solar Impulse, il a fondé la société H55, une spin off de Solar Impulse, spécialisée dans la propulsion électrique.
Thomas Pfammatter, Dominique Steffen et Sébastien Demont testent depuis plusieurs mois un avion d'acrobatie électrique.
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La start-up n'a pas pour ambition de construire des avions. Elle se concentre sur la gestion de l'énergie. La HES-SO valaisanne est aussi partie prenante de l'aventure, et même le pôle valaisan de l'EPFL.
La Haute-école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) a de bonnes compétences en matière d'énergie et sur les batteries, explique le professeur Stéphane Genoud. Passionné d'ULM, il en a développé un modèle électrique.
cab avec ats