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Le dossier médical électronique mal en point en Valais

Le dossier médical électronique semble avoir du plomb dans l'aile en Valais.
Le dossier médical électronique mal en point en Valais / Le Journal du matin / 1 min. / le 1 septembre 2015
Le préposé cantonal valaisan à la protection des données, recommande au Conseil d'Etat de suspendre le projet de dossier médical électronique qui aurait dû entrer en vigueur ce mardi.

Sébastien Fanti a confirmé lundi l'information révélée par Le Temps en ligne. Avec la Commission de protection des données, le préposé est d'avis que le projet doit être suspendu le temps de conduire les audits et les examens de conformité nécessaires.

Dans une lettre, le Parti pirate suisse a mis en cause ce week-end le nouveau dossier médical électronique valaisan. Selon lui, le projet présente de graves dysfonctionnements en matière de sécurité informatique.

Mardi, les patients valaisans n'ont en effet pas eu accès à leur dossier en ligne, la conseillère d'Etat Esther Waeber-Kalbermatten, en charge de la santé, ayant décidé de suivre ces recommandations.

Portail "très sécurisé"

Les autorités valaisannes avaient pourtant présenté "Infomed" en grande pompe jeudi dernier: le patient qui veut activer un dossier médical électronique doit s'inscrire sur le site internet du projet cantonal ou par téléphone.

Puis, via un portail internet, très sécurisé selon les autorités, il pourra consulter son dossier, décider qui peut y accéder et saisir certaines données comme des directives anticipées.

Lire>> Le Valais passe dès le 1er septembre au dossier médical électronique

ats/pym

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Informations importantes

Le dossier doit rassembler les informations médicales importantes, telles que radiographies, médicaments prescrits, allergies détectées ou encore lettre de sortie de l'hôpital.

Ces données permettent aux praticiens d'assurer une prise en charge rapide et adéquate du patient en évitant par exemple de prescrire des médicaments à double ou de refaire inutilement des examens. Le Valais est le deuxième canton après Genève à vouloir offrir cette possibilité.