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Le loup, auteur confirmé de deux attaques de moutons en Valais

Selon le canton, faire appel à un chien d'alpage diminue nettement le nombre de bêtes tuées par une attaque de loups. [Jean-Christophe Bott]
Faire appel à un chien d'alpage, une mesure susceptible de diminuer les risques d'attaque de loup (ici dans la région de Morgins). - [Jean-Christophe Bott]
Les analyses ADN menées à la suite des attaques de troupeaux de moutons en mai près de Val d'Illiez puis dans le Val d'Hérens (VS) ont confirmé que leur auteur était le loup, a indiqué l'Etat du Valais vendredi.

Suite à ces constatations, un tir du loup est envisagé. Le prédateur s'étant pris à des moutons encore par trois fois entre le 15 mai et le 6 juin dans le Val d'Hérens, le bilan s'élève désormais à 30 moutons tués.

Un même loup?

Il n'est pas possible de dire, à ce stade, si toutes les attaques ont été l'oeuvre du même loup, a indiqué Peter Scheibler, chef du Service de la chasse, de la pêche et de la faune. Il suppose toutefois qu'il s'agit bel et bien d'un seul prédateur. Une seconde analyse de l'ADN permettra de le déterminer. Elle révélera aussi si l'animal est déjà connu en Valais. Cette seconde analyse sera plus difficile à réaliser que la première, qui a seulement permis de déterminer que l'auteur des attaques était un loup, a précisé Peter Scheibler.

Suite aux attaques survenues dans le Val d’Hérens, la Commission intercantonale (CIC) a examiné les possibilités de protéger les troupeaux présents dans cette vallée et donné des conseils pour une meilleure protection.

ats/gax

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Rapport en cours

Le Service cantonal de l’agriculture (SCA), instance compétente en matière de mesures de prévention des troupeaux, finalise actuellement un rapport à l’intention de la Commission intercantonale.

Sur la base de ce rapport et de ces différents éléments, les autorités valaisannes prendront une décision sur un éventuel tir de l'animal et sur la suite à donner à cette affaire.