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Après Genève, Neuchâtel veut engager local pour faire baisser le chômage

Le conseiller d'Etat neuchâtelois Jean-Nat Karakash. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Après Genève, Neuchâtel propose d’engager local / Le 12h30 / 1 min. / le 9 mai 2015
Le gouvernement neuchâtelois demande aux entreprises d'engager des Neuchâtelois afin de diminuer le chômage dans le canton. Le Grand Conseil doit se prononcer sur un plan d'action en juin.

L'appel a été lancé cette semaine aux patrons de la Chambre de commerce du canton de Neuchâtel par le conseiller d'Etat en charge de l'Economie Jean-Nat Karakash. Le ministre socialiste estime qu'il s'agit de la meilleure solution pour faire baisser le chômage cantonal.

En effet, Neuchâtel génère beaucoup d'emplois, mais garde un des taux de chômage les plus élevés du pays: 10'000 postes de travail sont occupés par des pendulaires, alors que le canton compte 5000 chômeurs.

Pas le même principe qu'à Genève

La préférence cantonale est totalement assumée par Jean-Nat Karakash. Pour lui, donner la préférence à un chômeur cantonal pour un emploi à l'Etat est ainsi une évidence. "Vous ne trouverez pas un socialiste qui s'y oppose", affirme-t-il.

Une proposition similaire est défendue à Genève par le conseiller d'Etat MCG Mauro Poggia. A la différence que Neuchâtel ne vise pas les frontaliers, mais les pendulaires vaudois, bernois ou autres qui renoncent à s'établir dans le canton, notamment pour des raisons fiscales.

Le rapport complet du Conseil d'Etat sur l'intégration professionnelle sera présenté au Grand Conseil dans le courant du mois de juin.

dk

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