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Pierre-André Monnard lâché par l'exécutif de La Chaux-de-Fonds

Pierre-André Monnard.
Pierre-André Monnard sort de son silence / Le 12h30 / 1 min. / le 25 février 2015
Après tous les partis, l'exécutif de la Chaux-de-Fonds s'en prend lui aussi mercredi au conseiller communal Pierre-André Monnard. Le grand argentier de la ville dénonce quant à lui un "lynchage".

L'étau se resserre davantage autour de Pierre-André Monnard. Le Conseil communal de la Chaux-de-Fonds reproche au directeur des Finances de la ville des déclarations "unilatérales et tronquées" dans L'Impartial et L'Express ce mercredi.

Absence de réaction

Selon l'exécutif, le grand argentier possédait des informations alarmantes sur l'état des comptes de la ville depuis le mois de juillet 2014 et celles-ci ne sont pas remontées jusqu'au collège, contrairement à ce qu'affirme l'élu PLR.

Pierre-André Monnard estime en effet avoir averti ses collègues à temps. Il explique avoir reçu des nouvelles rassurantes et positives de la part de son service financier ce même mois de juillet 2014. Rien qui n'augurait d'une perte de 12 millions de francs.

Il a fallu attendre le 5 février pour que les membres de l'exécutif apprennent la nouvelle. L'élu en charge des Finances assure dans la presse neuchâteloise avoir pris connaissance de la gravité de la situation ce jour-là seulement.

Soutien à l'administration

L'exécutif de La Chaux-de-Fonds réaffirme par ailleurs son soutien au service des finances mis en cause par Pierre-André Monnard et salue sa loyauté et sa sincérité dans cette situation délicate.

Coraline Pauchard/dk

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Pierre-André Monnard dénonce un "lynchage"

Pierre-André Monnard a accordé mercredi sa première interview depuis que la section locale de son parti, le PLR, a demandé sa démission de l'exécutif de La Chaux-de-Fonds vendredi dernier. Tous les partis locaux ont ensuite pris la même position.

Cette fronde "a tout du lynchage", indique Pierre-André Monnard. "Je suis le lampiste" dans cette affaire, poursuit le conseiller communal en charge des Finances, également conseiller national depuis quelques mois.

L'élu chaux-de-fonnier se donne 15 jours pour prendre une décision quant à une éventuelle démission de son mandat exécutif. Il renoncera par ailleurs certainement à sa candidature au Conseil national. "Il n'y a aucune raison que j'aille au casse-pipe", affirme-t-il.