Ces parents dénoncent une fermeture soudaine et brutale. Ils demandent la réouverture de la crèche et veulent aussi réhabiliter la personne qui accueillait leurs enfants.
Outre l'absence d'autorisation, plusieurs défaillances à la sécurité ont été signalées par les autorités, dont des médicaments et produits de nettoyage toxiques potentiellement accessibles aux enfants. Mais les parents rétorquent qu'il n'y a jamais eu de problème.
En somme, nombre d’entre eux étaient conscients que cette structure n’était pas officielle, mais son existence arrangeait beaucoup de monde.
Solution provisoire proposée
Les autorités communales disent comprendre la frustration des parents. Mais une fois la situation connue par le canton, la police ne pouvait pas prendre de risque. La conseillère communale en charge de la jeunesse Anne-Christine Pellissier indique dans le 12h30 de la RTS que "dès aujourd'hui nous avons 4 places de plus et d'ici le milieu de la semaine, dès que nous aurons le personnel supplémentaire, nous serons en mesure d'accueillir 19 enfants de plus dans la structure parascolaire de Vilars".
Mais la situation est plus compliquée pour les enfants qui ne fréquentent pas encore l'école.
Reste à savoir si les solutions proposées satisferont les parents. Plusieurs d'entre eux ont en effet souligné la souplesse offerte par la responsable de la structure fermée, notamment pour les personnes ayant des horaires irréguliers.
Non déclarée, la structure d'accueil a été fermée sans préavis jeudi dernier. Elle était gérée, depuis 2002, par une femme âgée de 60 ans et accueillait plus d'une vingtaine d'enfants, âgés de 15 mois à 12 ans, dans une grange aménagée.
Julien Chiffelle/Etienne Kocher/cab